25 février 2006
Sacha Guitry et le comédien malchanceux
On raconte que Sacha Guitry avait engagé un acteur, excellent, mais un peu dans la débine. Et voici que ce dernier s'est exprimé, manifestant sa reconnaissance, etc... En disant "ô merci Maître, vaiment vous me sauvez", le type a ensuite évoqué ses malheurs avant de conclure : "je suis content parce que je n'ai jamais eu de chance". Guitry l'a toisé, a dit "Ah, vous n'avez pas eu de chance?". Et il a déchiré le contrat.
Eh oui! Et je relie cette anecdote à celle d'Ibsen que j'ai racontée sur ce blog le 19 février...Il faut demeurer digne... Solide, calme et droit, même si l'on est pauvre! Le vie d'artiste consiste à serrer les dents. Ne serait-ce que pour ne jamais se plaindre!ETonnant, non?
Si vous voulez travailler avec qu'lau'un aimer quelqu'un, ls critères de sélection sont simple: On exclut toute personne qui se plaint et toute personne qui critique les autres. Si vous rencontrez quelqu'un qui se plaint, disons, trois fois dans une rencontre ou qui dit du mal de trois personnes le temps d'un déjeuner, il faut fuir: ça n'ira jamais. C'est l'échec assuré. La vie, c''est aussi de sortir de ça!
En avant, calme et droit.LA devise de Sarah Bernhardt était: "quand même"... ET, comme l'a écrit JAcqueline MErville dans La Ville du Nom, "je n'aime que les boues insoumises". Ah, c'est pas commode, un livre de Merville!!!!
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