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orlando de rudder
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6 février 2006

Betty Friedan

Betty Friedan est morte.LA fondatrice du NOW était fort dévalorisée par les "féministes" de type "fausse route".Il faut dire que Friedan revalorisait la famille!!!! Or c'est un vrai problème! Non qu'il ne faille pas la remettre en question.Mais, pour l'instant, les pots cassés sot payés par les enfants et tout se passe comem si les féministes "fausse route" avaient envie de les sacrifier à on ne sait quel but, peu accessible pour l'instant et ne tenant pas compte des réalités quotidiennes. Sachons que la crise de la jeunesse est aussi celle de fort nombreux enfants "sans pères"... L'éviction des pères étant, pour les services sociaux comme pour certaines féministes, une sorte d'urgence!!!! Et la sacralisation de la mère dérive, ici, de la valorisation de la mère par mépris des hommes (ils avaient perdu la guerre) du MAréchal Pétain. Ce dernier fonda ce qui allait devenir les services sociaux actuels Il donna le droit de vote aux femmes, car il pensait que la plupart voterait pour lui. En raison de cette glorification des mères qui fit qu'on exécuta une pauvre avorteuse du Cotentin,à la grande satisfaction des groupements et associations de femmes... Du moisn d'une certaine tradition, majoritaire, s'opposant à un féminisme "de gauche", parfois maçonnique qu'avaient représenté MAria Deraismes (relle aussi fort critiquée aujourd'hui) et Hubertine Auclert. Betty Friedan ne le savait sans doute pas.Mais elle ne mangeait pas de ce pain-là. Et si j'en parle, c'est pour bien montrer un certain état d'esprit qui sévit encore, qui redresse la tête, ici comme outre-Atlantique!!!! Et pour célébrer la clairvoyance d'une Betty Friedan!!!! aux Etats-Unis, en effet, le "féminisme libéral" correspond, par ses origines à un même type de mentalité que l'ancien féminisme " de droite" français. Avec une plus forte influence du puritanismee t des différents égilses protestantes intégristes qui pullulent. MAis ce n'est pas une "récupération" du féminisme! MAis la suite d'un courant puissant, profond venu à la fois des républicains "purs et durs" d'une certaine bourgeoisie et des "petits blancs" ou plutôt "petites blanches" racistes si typiques. Avec un clivage "Nord-Sud" parfois significatif! Betty Friedan était de l'Illinois, et juive! En reniant Betty Friedan, disait une de mes amies, les féministes en question voulaient... "tuer le père" (sic) comme si Friedan représentait un oedipe dur à assumer... Dont acte: c'est rigolo, même si c'est un peu tiré par les cheveux!!! N'empêche que les "études féministes" ont, entre autre, pour objet de renier les "mères fondatrices" afin détablir des courants d'intilérance.air connu.LEs hommes, avec leur expérience du pouvoir, pratiquent ceci à grande échelle! Hi! hi! Betty Friedan pensait autrement. Et, pour elle, le féminisme ne devait pas occasionner des soufrances en plus.La domination masculine suffisait pour cela. Friedan était brillante, universitaire et s'était retrouvée, après son mariage, "feme au foyer". Ele a commencé par dénoncer cette situation, ce rôle comme d'ailleurs, mais sans expérience, l'avait fait Virginia Woolf des décennies auparavant. Betty Friedan était aimée des femmes de la classe moyenne, certes, mais elle plaisait aussi aux plus démunies. LEs femmes les plus humbles ne voyaient pas en elle une "bourgeoise arriviste" comme on le pensait souvent de beaucoup d'autres. Ce qui, en France, aujourd'hui, demeure le cas... En vieillissant, certes, Betty Friedan a "mis de l'eau dans son vin". Mais en même temps elle a évité l'écueil de la "guerre des sexes" qui est avivée aujourd'hui par des groupes inspirés non pas de Friedan, mais des vieilles ligues de vertu américaine. Et qui succèdent au "féminisme de droite", voire d'extrême droite que l'on veut oublié et dont l'un des aspects fut un antisémitisme forcené au moment de 'laffaire Dreyfus.Rien n'est simple et cette histoire n'est pas linéaire!!! La route de l'égalité est longue. Betty Friedan a tenté d'en raccourcir les étapes. Mais c'étati sans compter le "féminisme de droite" qui ressemble si fortement au racisme, jusque dans la structure de son discours... Une analyse de contenu et une comparaison avec certains autres textes le fait apparaître impitoyablement... Betty Friedan eut aussi une grande importance dans la lutte des noirs pour la liberté, la considération, l'égalité... Il y a de la tristesse a voir partir cette vieille dame, tout en sachant qu'u grand retour en arrière s'efectue chaque jour. ET que le féminisme devient de plus en plus impopulaire... Particulièrement chez les femmes. ET encore plus,aprticulièrement chez celles des milieux "populaires", qui ont le plus besoin d'être aidées, secourues, aimées... Bon, il ne reste plus qu'à trinquer au Fouquet's, à la mémoire de la dear ol' Betty!!!!
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