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orlando de rudder
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23 janvier 2006

L'inquiétude

L’inquiétude. Vois-tu, mon inquiétude me fait la part des choses. Elle serait tout émoi, toute pure vérité. Elle serait que je t’aime ou que je t’ai aimée. Elle propose un bonheurextrêmement discret, unparfumd’espérance qui me fait te voir mieux. Elle en se flatte pas de tout cri ordinaire. Elle peut folâtrer, comme tout sentiment vrai : L’incertitude se pare de bijous bariolés. Elle titille le cœur avec sagacité. Qui ne la connaît pas ne peut jamais aimer. Ni vivre… Un gand bonheur inquiet sert de pain pour la vie. C’et parfois le regard, incertain, détrompé, qui affronte le jour nu, le vertige d’être là. Et que tu y soies, toi. Chair de l’instant qui passe. Toi, âme de ma durée… Il y a peu de secrets, n’est-ce pas, mon amour ? N’est-ce pas ? Et voici le silence, alors tout est possible. Le bonheur ? Je ne sais pas. Ce jour-ci va passer avec un calme gras. Demain s’arrangera avec le temps qu’il reste. Chaque heure fait son marché : Demeurons avec soin. Je désire m’immiscer au creux de ton silence. Une façon d’être là, encore une. Mon inquiétude avance sans masque, à chair aussi nue que mes yeux. Je n’y peux rien : je n’aime guère commander. Quand l’horizon se courbe, je sais rester debout. Voici notre présence. C’est une chair d’étoile, un feu clair à croquer, une braise d’inquiétude. Une créature aussi drue que le ciel. Et voilà que je t’aime, ou que je t’ai aimée…
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