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orlando de rudder
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21 décembre 2005

Du rififi chez les lamas!

LA querelle des lamas continue aujourd'hui! On en parle peu, mais il y a DE PART ET d'AUTRE, des violences, et de crimes. Ceci, dans la tradition tibétaine de l'assassinat politique (souvent manipulés par la Chine, depuis des siècles) de la théocratie du Tibet. En attendant d'en savoir plus, j'ai retrouvé ce vieil article: Semaine du 03 août 2000 -- N°1865 -- Dossier Du rififi chez les lamas Dur temps pour le dalaï-lama. Deux graves controverses religieuses mettent son autorité à rude épreuve. Début 2000, la rocambolesque évasion d'un jeune tulku (réincarnation d'un grand lama) de 14 ans, quittant Lhassa à la barbe des Chinois, ravive une querelle byzantine, celle des deux karmapas. Chef de la puissante école karma-kagyu, vénéré à l'égal d'un Bouddha par un million d'adeptes, le seizième tenant du titre est mort à Chicago en 1981. Deux « régents » chargés de retrouver sa réincarnation le localisent au Tibet, et obtiennent l'approbation du dalaï-lama. Reconnu également par Pékin, le karmapa de Lhassa devient le premier tulku légitimé par les deux bords. Collusion avec l'ennemi ! clame un troisième régent. Le vrai karmapa, c'est lui qui l'a découvert, conformément aux arcanes karma-kagyu. En 1994, son couronnement à Delhi tourne au pugilat. Des dizaines de dévots des deux factions, venus des quatre coins du monde, s'étripent à coups de bâtons, chacun se réclamant de son rinpoché, son « précieux » maître. Le pactole que représentent les centaines de centres créés depuis vingt-cinq ans explique peut-être la hargne des régents, réciproquement taxés de « traîtres » (à la lignée), « vendus » (aux Chinois, à la CIA, au dalaï-lama), « assoiffés » (de pouvoir, d'argent)... Les partisans du second karmapa, nombreux en France, récusent l'aval donné par le dalaï-lama au premier. Sur leurs sites web, ils rappellent la guerre que les dalaï-lamas livrèrent il y a cinq siècles aux karmapas afin de leur arracher la suprématie politique. Qu'il ne touche pas à leur indépendance spirituelle... Beaucoup plus dramatique, la querelle de Shugden secoue cette fois les gelugpas, l'école même du dalaï-lama. Collier de crânes humains, sabre au clair, assis sur un lion dans une mer de sang, Shugden montre les dents dans une grimace menaçante. Pour certains, c'est le plus dangereux des ex-démons bombardés « gardien du dharma », qui punit atrocement ceux qui le trahissent. Pour d'autres, c'est un bodhisattva, un être d'éveil volontairement déguisé en père fouettard. Car son rôle, capital aux yeux de la vétilleuse école gelug, est de défendre sa pureté doctrinale toujours menacée par les trois autres écoles tibétaines. Shugden s'en acquittait depuis plus de trois siècles, jusqu'à ce jour de 1975 où le pape des Gelug le « renie » : il est sectaire et maléfique, accuse le dalaï-lama. Il a juré la perte tant des autres écoles, jugées « ennemies », que des gelug tentés par l'éclectisme. Ou par l'oecuménisme : soucieux d'unité nationale, acharné à réduire les différends entre les écoles, le chef exilé se sent visé. Paru en 1975, un « Livre Jaune » ne détaille-t-il pas la longue liste des traîtres à la pureté gelug châtiés de mort violente par le terrifiant gardien ? Pressé par ses autres esprits protecteurs qui lui apparaissent en rêve, le dalaï-lama interdit donc à ses ouailles le culte de Shugden, expulse les récalcitrants de ses monastères et de son administration. La crise ouvre une faille profonde. Si la hiérarchie gelug, dont une bonne moitié a été éduquée dans le culte de Shugden, s'exécute à contre-coeur, les shugdénistes du monde entier se déchaînent. Très actifs en Occident, majoritaires en Angleterre, ils descendent dans les rues et accusent le Nobel de la paix de persécution religieuse. En Inde, les gelugpa oscillent entre grogne et panique. Car la vengeance du dieu bafoué est féroce : en 1997, à Dharamsala, on retrouve trois corps méconnaissables, rituellement lardés de vingt coups de couteau. Deux jeunes moines et un lama gelug, ami du dalaï-lama et grand avocat du dialogue avec l'école Nyngma, ont payé l'outrage à l'orthodoxie. Les assassins auraient trouvé refuge au Tibet, où les Chinois se font un malin plaisir de restaurer les temples de Shugden... Apparemment calmée dans la diaspora tibétaine, la controverse fait rage chez les disciples occidentaux : partagée entre Nyingmapa et shugdénistes, l'union bouddhiste italienne est au bord de l'explosion. U. G. Nouvel Observateur - N°1865 Depuis qu'il est appuyé par les zétazuni, le dalaî lama, "réincarnation de tupten Gytso, l'ami d'Hitler, "éduqué" par l'ancien nazi Harrer est devenu non-violent. Il sert d'enjeu aux U.S.A pour contrecarrer l'influence chinoise. MAis que se passera t-il quand la Chine sera plus proche de l'Amérique? Rien. Et peut-être que le dalaï-lama pourra redevenir un tyrant sanguinaire, comme ses prédécesseurs, ou, forcé par les E.U, un démocrate... J'ai appris tant de chose sur le mythe du Tibet "non-violent"! MAis c'est bien avant que je dénonçais le Dalaï-LAma comme "fouotriquet sentencieux", c'est-à-dire en tant que type,prétentieux proférant des âneries sur un ton docte et n'ayant aucune pensée sinon les clichés habituels que l'on retrouve chez tous les gourous! JE savais vaguement que son prédecesseur était un ami d'hitler, qu'il admirait. et les nazis admiraient le Tibet pour la férocité de ses moeurs au point d'avoir réalisé un film glaçant à la gloire de la cruauté des guerriers, "race pure" et "âmes fortes"!!!! LEs royaumes himalayiens sont des royaumes guerriers! LA torture et les mutilations (en particulier judiciaires) font partie de la tradition! renseignez-vous! Tout est sur le net et PArenti donne une impressionnante bibliographie, venant d'auteurs indépendants les uns des autres, ne se connaisant pas et de diverses époques! Au fait: le Dalaï lama s'oppose à l'homosexualité et à la contraception. Ce quin'a rien d'étonnant!Voici un extrait d'interview à mourir de rire (le point, 22/03/01. On le trouve sur le net!): Bouddhisme Sexe, morale et vache folle : le dalaï-lama parle La vache folle, le chômage, l'avortement, la contraception, la condition des femmes... Sur tous ces sujets, le dalaï-lama a des idées plutôt tranchées. Et des éclairs parfois lumineux François Gautier Le Point : Est-ce que l'avortement est aussi violence ? Le dalaï-lama : Tout à fait, et il vaut mieux l'éviter. Par contre, je suis pour les méthodes de contrôle des naissances : la pilule ou le préservatif [il couvre son index d'un pan de sa robe rouge et éclate de rire] ! Le Point : Que pensez-vous de l'homosexualité ? Le dalaï-lama : Cela fait partie de ce que nous, les bouddhistes, appelons « une mauvaise conduite sexuelle ». Les organes sexuels ont été créés pour la reproduction entre l'élément masculin et l'élément féminin et tout ce qui en dévie n'est pas acceptable d'un point de vue bouddhiste [il énumère des doigts] : entre un homme et un homme, une femme et une autre femme, dans la bouche, l'anus, ou même en utilisant la main [il mime le geste de la masturbation]. Un vrai comique!
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