Punition sévère

LEs chefs d'établissements scolaires, comemecelle de celui d'Etampes où une tentative de meurtre a eu lieu, vont peut-être enfin prendre conscience de leur responsabilité dans ce genre d'affaire: à force de ne pas réagir, de couvrir les exactions et les menaces, d'appliquer l'idéologie "pas de vagues", ils vont sans doute comprendre le poids de leur lâcheté administrative. Et, on peut le penser, ils seront alors décidés à sévir. Avec une rigueur impitoyable. PAr exemple, ils seraient bien capable -si! si!- d'infliger une punition terrible aux garnements par trop violents et dont l'esprit primesautier les entraîne, disons-le, à quelques excès. Ils iraient, j'en suis sûr, oui, ils iraient même jusqu'à infliger une ou deux heures de colle au coupable de l'agression d'Etampes!!!! Voire ... trois!!!!! Et même de lui faire copier deux cents fois: "je ne dois pas tenter d'assassiner les gens à l'intérieur du lycée" à tous les temps, tous les modes (sauf ceux qu'il ne maîtrise pas) . Ah ça, ils font fort! Quel réveil! quelle énergie! MAis les parents d'élève, déjà, veulent protester, et trouvent qu'il s'agit d'une pratique tortionnaire digne des nazis... Ils préparent une grande manifestation dans le calme et la dignité. D'autre part, avant qu'une telle punition puisse avoir lieu, la direction interdiocésaine de l'enseignement privé nous informe qu'une commission d'enquête s'est réunie à Valladolid, en Espagne, sur le thème: "les professeurs sont-ils des gens?", et "les professeurs ont-ils une âme?". La punition ne pourra pas être effective avant la fin des travaux de cette commission. Elle sera en mesure de nous faire part de ses conclusion courant 2022. A suivre...