25 novembre 2005
Femmes violentes (à chris vic)
Réponse au commentaire de Chris Vic)
Hola! Chris vic! Une goutte d'eau? Non: un quart des violences! Eh oui, le nombre des femmes violentes est grand! MAis la violence des femmes est surtout verbale (j'ai montré un certain nombre de choses sur la scène de ménage, conflit très particulier dans un ouvrrage récent) et s'exerce plutôt sur lesz enfants dans des situations de détresse extrêmes. Rappelons aussi que l'une des causes, l'alcoolisme féminin (et le caféisme) est un alcoolisme sinistre (l'alcoolisme finit toujours par l'être) souvent solitaire qui n'a même pas la consolation de la bêtre rigolade masculine. Il s'agit de drames. Il s'agit aussi de mesurer mieux la détresse des femmes, cause d'un violence sous-estimée par ce qui revient à un mépris du fait féminin.
Nier la violence féminine, c'est nier les femmes, c'est nier leur humanité, les astreindre au rang de victimes (ça existe, mais...) C'est une image de la sainte entièrement nocive et d'extrême-droite. Tandis qu'admettre cette violence inconnue c'est reconnaître, justement le fait féminin, la souffrance des femmes. Leur violence... Le féminisme fausse route et chiennes d'arrière-garde n'aime pas les femmes, mais l'image de la victime... un féminisme efficace tiendrait compte de cette violence (il est impossible qu'elel n'existe pas! Y a t-on pensé) et comprendrait qu'elle est aussi le résultat de l'oppression. Autement, si les fems sont assez nunuches pour tout supporter sans rien dire, que peut-on faire? Rien!
LA violence des femmes existe, elle est grave, beaucoup plus importante qu'on veut bien le croire.MAis la question est: que faut-il avoir subi pour maltraiter ou tuer son enfant. Car les appeles à SOS enfance en danger (ca en s'appelle plus comme ça) montrent que 48% des appels concenent des violences faites par des mères, 28% par les pères et le reste par l'entourage, hommes et femmes mêlés. Peut-on mesurer cettre détresse, ce que les assistantes sociales apellent parfois "trouble de la parentalité" (!!!!!) est aussi réactif de l' "obligation d'amour" et de l'asignation à la non-violence voire à la nunucherie imposées aux femmes. Eh non, c'est vivant, c'est humain, une femme, et des fois, ça morfle, et des fois, ça cogne! Et c'est pas forcément "bonne mère"!!!! Etonnant, non? LEs femmes sont HUMAINEs!!!! Ouah! le scoop!
Oui, on découvre enfin la violence des femmes!!! Ici, où je vis, hélas, c'est le pays des mères maltraitantes qui posent, de plus en plus un réel problème! Il va falloir enfin devenir féministe et non gynophile! Arrêter de prendrel es femmes pour des gourdes soumises! Ni pute ni saintes: humaines! Et cette violence, non négligeable est aussi réelle qu'inévitable.Où a t-on vu des victimes qui ne se défendent pas? Rappelons que le nombre des hommes battus est faussé: rares sont ceux qui portent plainte!!!! Ca va venir. Et comme on enquête beaucoup plus scrupuleusement quand il s'agit des hommes, on va avoir de vrais chiffres, ou disons, de plus fiables...
LE fait que l'on confie systématiquement les enfants aux mères en cas de séparation est souvent catastrophique. Certaines femmes ne sont pas de "bonnes mères" . N'ont pas le psychisme pour ça. L'ennui c'est que les femems sont assignées à des rôles. Et l'obligation d'être "bonne mère" les bousille. Ce que Winnicott avait déjà vu! Il s'est occupé des femmes traumatisées par la guerre, des "mauvaises mères " accablées de détrresse, vilentes ou non. Il leur a dit "il suffit d'être "huste assez bonne mère" (good enough) et ça ira. Et cela fait partie des libérations à prévoir! Des combats équitables: reconnaître aux femmes le "droit " à la faiblesse, à l'imperfection, sinon à la violence qui est toujours regrettable. Et reconnaître cette violence, constitutive de l'humanité: ce serait du respect. LA nier revient à un "mépris positifé , gerne "toutes des saintes"!!!! LA nunucherie des troubadours machistes qui vénèraient la dame et violaient la paysanne!!! (lire les pastourelles! C'est "charmant"? Non: glaçant!).
Mainytenant que l'on voit que ces violences existent. Qu'on le voit enfin.On va peut-être pouvoir agir, lutter pour un féminisme plus sérieux, plus profond, moins "à la mode", plus humain! Et aider les gens à se sortir du cycle des violences engendrant les violences.En tenant compte du fait qu'au moins un quart des violences conjugales mortelles viennent des femems.En les aidant, justement, à comprendr que cette violence est aussi la conséquence du rôle infligé, de l'oppression. Un vrai féminisme: considérer les femems telles qu'elles sont: humaines et non "toutes des salopes" ou "toutes des saintes" ou "toutes des victimes" (la preuve: y en a quis e défendent) des réalités charnelles, psychiques, solides ou fragiles, imparfaites, faillibles, ou au contraire, fortes... LE reste est bien convenu et, finalement machiste! LE jour où l'on pourra dire à juste titre qu'une femme est mauvaise ou qu'elle a mal agi sans se faire taxer automatiquement de machisme, eh bien,ce jour là, le machu=isme aura disparu: l'égalité sera atteinte.
Mon père m'a bnien élevé. Cependant je dois dire que j'ai eu une grande chance d'être élevé dans un milieu majoritairement féminin, avec des femmes énergiques pleines de grandes qualités. Et des défauts qui vont avec!!! CA m'a sans doute permis de ne âs idéaliser comme chez les bourgeois féministoïdes, ni de mépriser, comme dans les milieux populaires d'ici où les femmes se méprisent elles mêmes. (On entend dire des choses par des mère comme " ah, ben, comme c'est une fillel, je l'ai allaitée moins longtemps!!!)ET méprisant encore plus les "bourgeoises féministes" qui sont des "PArisiennes " (il n'y a pas pire injure dans le coin) et des salopes, évidemment... Car"elle's 'n'rest 'nin à l'barraque"! Voire même (authentique) ont des égouttoirs à vaisselle (les chiennes!) parce qu'elles sont trop paresseuses pour essuyer es assiettes (c'est révoltant!). Et c'est dans ces milieux qu'on trouve les femmes maltraitantes ou meurtrières... µLA misère engendre la haine, ou le désamour, ou l'amour malfoutu qu'on ne peut assumer par peut d'avoir trop mam. Oui: peur d'avoir trop mal. C'est peut-êtrel'une des clef de cette vilence des femmes, de ce désarroi, de ce malheur contagieux.L'amour, c'est pas facile...
Eh bien moi, ces femmes vilentes, je pense évidemment qu'il faut agir, sanctionner au besoin, mais respecter aussi. Tâchez de comprendre ce qui est inconcevable pour beaucoup. ET considérer les femmes dans leur humanité, dans leur réalité... que ce soit de la part d'hommes ou de femmes! Ne rien nier de cette réalité, mais trouver en soi l'antidote: un peu de tendresse, de sollicitude, de compassion... d'amour?
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