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orlando de rudder
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14 novembre 2005

Colette

Germaine Tailleferre, ma grand mère connaissait Colette.Elel l'avait rencontrée.De plus, à Saint Tropez, ce vieux Saint Tropez de pêcheurs et de paysans, elles habitaient toutes sde part et d'autres la route des Salins, à quelques kilomètres de maison à maison. MAis Germaine prenait ses distances... LEurs caractères avaient assez de points communs pour qu'elles ne puissent s'entendre. LEs deux, gourmandes, rouées montraient parfois un beau sourire de tendresse carnivore. Eles devaient ressentir que deux femmes de cette stature, ça faisait trop! Voici un beau texte de Colette, une sorte de poème. C'est ce qui m'inspire ppur ma "morale et métaphysique culinaire" sur ce blog, avec Brillat Savarin Et la plume acérée de mon père (!) chroniqueur gastronomique, peintre, décorateur et plus fou que son fils: ô dégénérescence! ET l'on voit cette belle sensualité des femes qui, comme Sarah Bernard disent "quand même", ne se plaignent pas, foncent et font avancer la beauté du monde par une oeuvre savoureuse: Laquelle d'entre vous se doute, lectrices, en savourant l'authentique " lièvre à la royale ", fondant, chaud à la bouche, que soixante - vous lisez bien soixante - gousses d'ail ont coopéré à sa perfection ? Un lièvre à la royale réussi n'a pas goût d'ail. Sacrifiées à une gloire collective, réduites à une consomption sans seconde, les soixante gousses d'ail, méconnaissables, sont pourtant présentes, indiscernables, cariatides qui soutiennent une flore légère et grimpante d'épices potagères... Laquelle d'entre vous se doute, lectrices, en savourant l'authentique " lièvre à la royale ", fondant, chaud à la bouche, que soixante - vous lisez bien soixante - gousses d'ail ont coopéré à sa perfection ? Un lièvre à la royale réussi n'a pas goût d'ail. Sacrifiées à une gloire collective, réduites à une consomption sans seconde, les soixante gousses d'ail, méconnaissables, sont pourtant présentes, indiscernables, cariatides qui soutiennent une flore légère et grimpante d'épices potagères... Récriminations. Ce livre, Récrimination, m'enchante par sa suave violence!. IL faudra ausi que je parle de Germaine et de Duras: Eles ont travaillé ensemble ( Barage conte le PAcifique, Cent merveilles de Michel Mitrani,etc) elles se complétaient, ces deux femmes au caractère mafflu! Elles ont fini par se brouiller pur une histoire idiote!
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