une vie de silence au fond d'un jardin frais

Une vie de silence au fond d’un jardin frais Une vie de silence au fond d’un jardin frais : inépuisable distance au monde : brasillements et flammes, sous l’apparence du calme. Non : c’est une histoire d’amour. Un nouveau jour d’enfance. On y parle d’un trou, d’un fond de mémoire morte, peut-être du néant, mais ça, ce n’est pas sûr. L’instant me regarde, c’est un cuir apaisé. On dirait un visage prématurément usé. Non, c’est un masque. En peau d’elfe tannée. L’attente demeure l’adepte de l’odieux, son disciple. Elle surgit, sale comédie, à piétons de gueules torves. Chaque ride à ce front est une portée. Non :il s’agit une grille. Ou d’une griffe, faut voir… Lire cette partition nous appelle à vieillir. Dès ce soir, je me presse : j’accélère. Demain, oui, demain, la journée s’annonce rude. Il fera lourd, chaud, gras. Non : il pleuvra. Comment l’indécision nous agite t-elle l’esprit ? De l’inquiétude ? Cette goujaterie me semble hallucinante. Et dire que le temps passe ! Sans rancune. Non : Tchin !