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orlando de rudder
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27 octobre 2005

l'amour, A.O.C

Ad Mariam, sempervirens Je te parle, l’amour ! Fais pas semblant de rien ! On connaît tes chansons. Tu rimailles toujours… T’es inspirant. Voici bien que je crois … Que je crois que tu … que tu viens de me donner… une idée. Sans le savoir l’amour ! Sans le faire exprès, Car tu n’est rien d’autre qu’un titre à la berck, qu’une étiquette d’ainsi soit-il, qu’une lumière défaite, qu’un nom qu’on donne aux choses qui ne fonctionnent pas, une ampoule brûlée, au filament tordu Une fatigue…Tu m’as donné l’idée que tu n’es pas l’oubli…. Que tu t’enracines. Je voudrais t’arracher comme un vieux cœur inca.Tu serais en extase. Tu adores les grandes morfles ! Celles qui jutent et qui giclent comme des yeux explosés… Tu adores les vraies morfles, quelles aubaines maussades ! C omme ceux qui aiment vrai, fidèlement, tope-là, garanti sur facture, label rouge, A.O.C : l’amour ! Mais ça marcote dur, d’arracher tes rhizomes. Ravi de t’avoir connu… Maintenant, ça suffit ! Déracine-toi du jour. De la nuit que je vis. Tu ressembles à du moche. A du pas beau caca. A du boudin ranci. A du pleurnichoullis, du dégueulis d’âme sœur et de coeurs partagés qu’on se succule à deux, court-bouillon d'onze heures à quat’ z’yeux. Je ne veux pas de toi. Je dératise mon cœur de tes songes rongeurs. Alors, va t-en. D’ailleurs tu as grossi. Beaucoup. Faut te mettre au régime ! Ca fait du gras, l’amour, dans l’esprit ! De bourrelets rosis, Mais aussi du gras de printemps, vert plutôt que verdâtre, gluant, à l’occasion, du bon gras lacrymal : Les larmes beurrent les joues. Tartines d’importance ! Et ce cinéma là, on en meurt quelquefois. Pour de vrai. C’est tout dire ! Je joue plus. Un jour, je n’aurai plus le temps. Même pas celui d’aimer ! Et mieux : Pas le temps de m’en foutre ! Et je serai heureux.
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