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orlando de rudder
orlando de rudder
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12 avril 2006

Dépression provisoire.

Farouchement présent, car on ne voit que ça, On trouve parfois son cœur en malgré-soi ardu, Avec l’âme en ravage et l’avenir ténu , Avec ses précipices, ses pluies et son verglas. Et des chansons morbides entêtent, et tralala, On voit des souvenirs au...
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11 avril 2006

Promenade en forêt.

C’est dans le choix du jour, café, gâteau bonbon, ou du vin, mais pas bézef mon cher, parce qu’il y a les autos. Moi je n’ai pas besoin de ne pas avoir soif pour boire en trop de plus ! Même si c’est la fnction de me désaltérer j’en reveux davantage parce...
7 avril 2006

Folies d’Espagne.

Méchant soupir vorace, Estramadure solaire, corazons imbéciles ça chante dans la mémoire et là dans de vieux livres des fleurs archi-séchées et du chagrin meurtri par de vagues chansons, quand c’était en Espagne et qu’on s’aimait encore, mais encore que,...
7 avril 2006

Haï Ku

J'ai trouvé ce poème de Léo MArie. Il y a quelque chose de mystéreux dans cette forme japonaise qui s'applique si bien au français: lueur de la chandelle la nuit tombe las, je pose mes baguettes
6 avril 2006

Sonnet printanier.

Salut sextidi blette, beau jour de Germinal Les oiseaux piaillent en gros comme ils savent le faire L’acariâtre fait semblant d’avoir bon caractère Et quelques allergiques se sentent vraiment mal ! Ce que le piaf nous dit m’est à peu près égal, Tandis...
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6 avril 2006

Nous sommes faits d’argile.

… humanité ici, dans la franche chaleur et fragile ce qui est chair et sang sous la lumière, car j’ai vu des matins. Moi, je le précise. Et cette femme dormait, car il faut que l’on dorme.Je n’ai rien regardé qu’elle, et c’est assez voulu. Oui j’évoque...
5 avril 2006

L'amour de guerre lasse...

Un silence gros et gras plein de sous-entendus Carabinait sa soupe au fond des caractères, Nous n’avions point de bulles et pas de phylactères Pour dire en langue claire qu’on en s’entendait plus. On se tait comme on saigne, ça fait mal, c’est à nu Ca...
5 avril 2006

Mot-à-mot laconique.

Si haute fut la grammaire que j’en ai perdu pied. Un peu d’inachevé secoua ma syntaxe et c’est en rhétorique qu’un corbeau a croassé. J’ai lu comme on le peut l’instant qui s’amenuise en accordant sans fin l’extirpation du sens. J’explorai, fiévreux,...
5 avril 2006

Pas moi, pas toi !

J’sais nin, mi, c’que c’étot el temps qu’étot din l’temps d’avant ! J’sais nin qué qu’il a dit, el silence d’autrefois ! J’étot scran du matin, et pis squetté du soir : c’est toudis la gaiole que d’y vivre, dins le temps… J’sais nin, mi, c’que c’étot...
4 avril 2006

Une vie déjà longue.

Parmi les fourvoiements d’une vie déjà longue, en plus de la naissance, il y eut des pataquès : des saisons imbéciles, et des petits semestres. J’ai connu, certains jours quelques faubourgs brumeux., une pluie en fausset et des pendules hargneuses.quelques...
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