Arrêter de fumer...
Le tabac est décidément la seule drogue qui peut rendre acariâtre ceux qui n'en consomment pas (ou plus, ou qui essaient de cesser de fumer)...
Arrêter de fumer n'est pas si simple, ça met en jeu tout l'être et même la vie sociale... Ce qui me fait penser à ma mère (qui ne le fut pas biologiquement mais qui mérite que je l'appelle ainsi), Françoise Lageat, puis de Rudder puir Radziwill-Bonaparte... elle a fumé cinq paquets de cigarettes anglaises durant des décennies... Etre devenue princesse ne l'a pas empêchée d'en mourir... Mais ce destin là a des raisons diverses... il y avait du tragique chez Maman, quelque chose de terrible qui n'a pas manqué de dignité, de belle fierté qui confinait parfois à, l'orgueil, certes... On peut aussi se détruire sans fumer... Elle jouait du piano comme certains courent et s'épuisent dans le sport. Ecrasée par le poids de sa mère, germaine Tailleferre, elle n'a pas fait une grande carrière... mais elle jouait un peu "contre son piano", comme dit ma cousine Marcelle..
On ne fume pas sans raisons aussi sociales que personnelles et l'on n'arrête pas non plus sans raisons...qui ne sont pas forcément les raisons manifestes et rassurantes... J'ai appris à comprendre mes vélléités d'arrêter de fumer (j'ai même essayé l'acupuncture..Ca a eu un vrai succès pendant quelques mois, évidemment...vous avez déjà vu un truc sans efficacité réelle qui n' a pas de résultats provisoires?) car je n'ai pas peur de moi et, contrairement à Sarkozy, qui trouve ça con et l'a dit à Onfray, j'essaie de me connaître et j'ai un ego immense qui fait que je puis aimer les autres.
Jean-Luc de Rudder, mon père a arrêté de fumer du jour au lendemain, comme ça.il ne sut pas comment ni pourquoi...Mais il n'a pas cherché à savoir.IL ne mourut pas de ça mais ça n'arrangea rien, les poumons faisaient la gueule alors même qu'iol ne fumait plus depuis des années... Si je cause de tout ça, c'et pur dire que je connais un peu la question,parce que j'en ai marre des deuils, de perdre les gens que j'aime... i, il arrive que j'engueulke les morts parce que ce serait bien mieux qu'ils fussent là, ces cons! Et je les aimle toujours, le manque est présent et merde, je ne vais pas encore pleurer, papa n'aimerait pas, avec son désir de vertus plus hautes et sa devise "le désir de performance détruit l'appel de la perfection"! Bin wi, il lui arrivait de faire dans la grandiloquence... Ca ne m'a pas desservi...Mais je fume! Na! Et puis cette devise peurt inspirer les gens qui se décarcassent à courir, à se crever pour arrêter de fumer...J'ai assez couru quand je fus sportif, et soulevé des poids, et tout ça... Une cigarette, ça pèse moins lourd que des haltères et ça essoufle moins qu'un cent mètres... (enfin, moi, c'était plutôt le fond)...
Comme beaucoup de plantes "miracles" qui ne servent pas à grand chose, la valériane ou herbe à chats a tout de même une indication et peut aider à arêter de fumer.ele donne un goût de chiotte au tabac mais fait qu'on pue la mort, avec des sueurs fétides et des urines immondément nauséabondes.Ca attire ces dégueulasses de chats, torionnaires genre nazis qui aiment tourmenter les souris... réputée calmante (il y a peu de plantes réellement efficaces, qu'on se le dise! c'est en les perfectionnant que la médecine permet de vraiment soigner),cette plante fut aussi apppelée "herbe de la femme meurtrie" parce qu'elle aurait eu des effets anti-traumatiques! c'est pas mal pur cellpes qui se punissent de fumer en se livrant a des exercices physiques intenses afin d'échouer parce qu'on peut pas arrêter de fumer comme ça tandis que fumer n'est pas une faute.;arrêter de fumer, devenir acariâtre et chiant, en revanche est dégueu! Limiter l'effort, trouver le moyen d'arrêter agréablement serait la bonne solution. J'aime bien la valériane: elle a tous les défauts, elle ne sert à rien et ça fait puer! On peut aussi pour diminuer le stress du sevrage absorber du ginseng, qui n'a jamais servi à rien mais comme c'est exotique et que els médecins équivalents de ceux de Molière ici, asiatiques bidons la conseillent à tout bout de champ, avec l'urine de buffle et autres conneries genre ayurvéda.
Avant d'arrêter de fumer , même si l'on n'en est pas au stade du profond, de l'être, de la conscience des motivations, des présence au monde il faut regarder autour de soi: quels sont les amis, les parents, les amants et maîtresses qui fument, qui ne fument pas, qui ne fument plus? Quel est le rapport qu'on entretient avec eux? Que se passera t-il après le sevrage par rapport à eux? C'est souvent révélateur et plein de surprises...
Bon, moi, maintenant une bonne pipe de Sobranie, et hop, tranquille!