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orlando de rudder
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9 décembre 2009

Arrêter de fumer...

Le tabac est décidément la seule drogue qui peut rendre acariâtre ceux qui n'en consomment pas (ou plus, ou qui essaient de cesser de fumer)...

Arrêter de fumer n'est pas si simple, ça met en jeu tout l'être et même la vie sociale...  Ce qui me fait penser à ma mère (qui ne le fut pas biologiquement mais qui mérite que je l'appelle ainsi), Françoise Lageat, puis de Rudder puir Radziwill-Bonaparte...  elle a fumé cinq paquets de cigarettes anglaises durant des décennies...  Etre devenue princesse ne l'a pas empêchée d'en mourir... Mais ce destin là a des raisons diverses... il y avait du tragique chez Maman, quelque chose de terrible qui n'a pas manqué de dignité, de belle fierté qui confinait parfois à, l'orgueil, certes... On peut aussi se détruire sans fumer... Elle jouait du piano comme certains courent et s'épuisent dans le sport. Ecrasée par le poids de sa mère, germaine Tailleferre, elle n'a pas fait une grande carrière... mais elle jouait un peu "contre son piano", comme dit ma cousine Marcelle..

On ne fume pas sans raisons aussi sociales que personnelles et l'on n'arrête pas non plus sans raisons...qui ne sont pas forcément les raisons manifestes et rassurantes... J'ai appris à comprendre mes vélléités d'arrêter de fumer (j'ai même essayé l'acupuncture..Ca a eu un vrai succès pendant quelques mois, évidemment...vous avez déjà vu un truc sans efficacité réelle qui n' a pas de résultats provisoires?) car je n'ai pas peur de moi et, contrairement à Sarkozy, qui trouve ça con et l'a dit à Onfray, j'essaie de me connaître et j'ai un ego immense qui fait que je puis aimer les autres.

Jean-Luc de Rudder, mon père a arrêté de fumer du jour au lendemain, comme ça.il ne sut pas comment ni pourquoi...Mais il n'a pas cherché à savoir.IL ne mourut pas de ça mais ça n'arrangea rien, les poumons faisaient la gueule alors même qu'iol ne fumait plus depuis des années... Si je cause de tout ça, c'et pur dire que je connais un peu la question,parce que j'en ai marre des deuils, de perdre les gens que j'aime... i, il arrive que j'engueulke les morts parce que ce serait bien mieux qu'ils fussent là, ces cons! Et je les aimle toujours, le manque est présent et merde, je ne vais pas encore pleurer, papa n'aimerait pas, avec son désir de vertus plus hautes et sa devise "le désir de performance détruit l'appel de la perfection"! Bin wi, il lui arrivait de faire dans la grandiloquence... Ca ne m'a pas desservi...Mais je fume!  Na! Et puis cette devise peurt inspirer les gens qui se décarcassent à courir, à se crever pour arrêter de fumer...J'ai assez couru quand je fus sportif, et soulevé des poids, et tout ça... Une cigarette, ça pèse moins lourd que des haltères et ça essoufle moins qu'un cent mètres... (enfin, moi, c'était plutôt le fond)...

Comme beaucoup de plantes "miracles" qui ne servent pas à grand chose, la valériane ou herbe à chats a tout de même une indication et  peut aider à arêter de fumer.ele donne un goût de chiotte au tabac mais fait qu'on pue la mort, avec des sueurs fétides et des urines immondément nauséabondes.Ca attire ces dégueulasses de chats, torionnaires genre nazis qui aiment tourmenter les souris...  réputée calmante (il y a peu de plantes réellement efficaces, qu'on se le dise! c'est en les perfectionnant que la médecine permet de vraiment soigner),cette plante fut aussi apppelée "herbe de la femme meurtrie" parce qu'elle aurait eu des effets anti-traumatiques! c'est pas mal pur cellpes qui se punissent de fumer en se livrant a des exercices physiques intenses afin d'échouer parce qu'on peut pas arrêter de fumer comme ça tandis que fumer n'est pas une faute.;arrêter de fumer, devenir acariâtre et chiant, en revanche est  dégueu! Limiter l'effort, trouver le moyen d'arrêter agréablement serait la bonne solution. J'aime bien la valériane: elle a tous les défauts, elle ne sert à rien et ça fait puer! On peut aussi pour diminuer le stress du sevrage absorber du ginseng, qui n'a jamais servi à rien mais comme c'est exotique et que els médecins équivalents de ceux de Molière ici, asiatiques bidons la conseillent à tout bout de champ, avec l'urine de buffle et autres conneries genre ayurvéda.

Avant d'arrêter de fumer , même si l'on n'en est pas au stade du profond, de l'être, de la conscience des motivations, des présence au monde  il faut regarder autour de soi: quels sont les amis, les parents, les amants et maîtresses qui fument, qui ne fument pas, qui ne fument plus? Quel est le rapport qu'on entretient avec eux? Que se passera t-il après le sevrage par rapport à eux?  C'est souvent révélateur et plein de surprises...

Bon, moi, maintenant une bonne pipe de Sobranie, et hop, tranquille!

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Commentaires
O
Il m'a fallu lontgtemps pour arrêter d'arrêter... certes, je fume la pipe et le cigare (enfin quand j'ai des sous car un cigare, un vrai, ce n'est pas donné! Mais c'est 90 mn de bonheur) ert les poumons ne morflent pas puisqu'in inhale pas et que le souffle ne s'amoidrit pas...Mais bon, ce n'est pas mieux et certes pas sain... Come tout le monde, j'ai vécu le tabac en tant que pression sociale ,et le fait d'arrêter de la même façon. Sauf que j'ai moins perdu, sans doute, le sens du plaisir qu'un fumeur de cigarettes compulsif... Mais peu importe...La mort a frappé.J'avais déjà compris les enjeux profonds de fumer puis de vouloir arrêter... Arrêter, d'aileurs, ne résoud pas forcément les problèmes de présence et d'être au monde... Seulemetn, tout ça ne suffit pas et le tabac permet d'aller plus loin...De se poser d'autres questions car son importance dans le monde n'est pas neutre et se mettre seulement à courir, bof...bien sûr, il y a des gens qui s'arrêtent d'un seul coup...Mon père et ma mère...trop tard, hélas, le mal avait déjà fait son chemin... Mais chcun a efectivement son remède personnel... et gère comme il peut les raisons profonde du tabagisme, affectives et sociales..; Une de mes amies prône le divorce et pense qu'elle fumait par compensation d'une vie moche avec un sale type...Pourquoi pas? <br /> contrairement à, la misère, remarqué-je, on parle pas des "gros richard"...Parce que le problème touche vraiment tandis que la misère, on n'aime pas ça, bien sûr...alros pour le tabac, on ne mentionne pas les "gros richards qui s'en foutent plein les fouilles" et à peine les grandes compagnies productrices de tabac qui peuvent être les mêmes qui fabriquent les pathes anti-nicotine... Bien sûr, ,on les désapprouve...Mais on veut tellement croire que le tabagisme n'est qu'une affaire personnnelle et que ça ne se règle pas en modifiant la perception sociale qu'on a de soi et ses rapports au monde...Etonnant, non? bef, tout ceci est bien bourgeois... Et si on vendait des cigarettes pour les pauvres? les bénéfices leurs seraient distribés..;<br /> Ah! ces conduites que l'on veut croire individuelles! Sont-elles rigolotes!
P
Comme on a tous sa bonne adresse de restaurant chinois, japonais, ou serbo-croate, on a tous sa recette et ses raisons pour arrêter de fumer...<br /> <br /> La seule la vraie raison, c'est d'abord la raison économique... La seconde c'est la même sous une autre forme la dernière est vaguement morale. Je m'explique. Je vais donc vous dire sans prosélytisme aucun, pourquoi et comment je suis passé de cinquante clopes par jour à zéro en un jour... Mon train de vie ayant considérablement diminué, la part du tabagisme dans mon budget prenait une telle ampleur... le fait de bien comprendre que chaque cigarette contenait en elle le produit qui allait me faire fumer les suivantes, le fait que je vivais avec un non-fumeur dont les poumons sont partie de son instrument de musique,tout ça me poussait à arrêter alors que je courrais comme un lapin, que pesais 20kg de moins qu'après et que l'idée de toux, de catarrhe, m'était étrangère.<br /> <br /> J'ai dissocié avec soin le fait d'arrêter de celui d'avoir envie d'arrêter... Quand on arrête parce qu'on se sent prêt, on reprend pour la même raison... ce sont donc, le fait que ca coûtait trop cher, lié à celui que j'avais l'impression très désagréable de me faire manipuler par mes dealers preférés, Mr Stuyveisant et Mr Craven A... et celui de préserver mon conjoint m'ont poussé. Une séance d'acupuncture, plus une boite de patch que j'ai à peine utilisée et surtout une salvatrice boite de lexomil sur un mois pour ne pas devenir méchant... C'est passé comme un lettre à la poste. La seul différence avec avant, quand j'arrêtais, c'est que cette fois ça dure plus de six mois puisque ça fait plus de dix ans...<br /> La chose m'est devenue totalement étrangère au point que lorsqu'on me demande parfois du feu, ou une cigarette, je dis "je ne fume pas", avant, je disais, "je ne fume plus"... Ah, on peut fumer à coté de moi, ça ne me gène absolument pas. <br /> Bon, pour être honnête une ou deux fois par an j'en rêve quand même... mais sans plus... <br /> Ah, j'oubliais... pendant le mois de sevrage, j'ai descendu en quelques jours et à la masse un mur de brique de vingt mètres de long sur un-cinquante de haut... mais de toutes façons, fallait l'abattre...
V
Par déformation professionnelle médicale, j'emploie assez régulièrement le mot placebo - Au quotidien, c'est exact le langage usuel l'utilise rarement mais ce n'est que l'apparence - On le sait tous les paroles sont une chose, les actes une autre - En effet, je le découvre partout dans des manifestations très diverses comme un moyen de subsitution ( la cigarette remplace une timidité de départ par exemple ou encore la boulimie comble un manque affectif etc....)<br /> Le placebo ( la place du beau) signifie pour la majorité des mortels ce qui imite, remplace, qui est équivalent - D'une manière inconsciente, c'est je pense, ce qui est bien, ce qui séduit, qui a une valeur positive, un sens bénéfique proche par regroupement à un idéal comme l'amour si cher et indispensable à l'être humain - Idéal que chacun tend (retour à la pipe) d'atteindre pour d'abord se rassurer, se faire plaisir dans une méca^nique intellectuelle et sensuelle (sangsue^elle) que Freud comparerait peut-être à l'effet^mère du ventre utérin, constructif, protecteur, choyé d'où découle la quête permanente du plaisir même dans des moments naturels comme manger ou émotionnels comme une passion........Vous avez piqué ma poë^tique animalité naturelle en soulignant l'amour avec la fidèlité du chien, tout comme l'odeur fétide qui attire les chats accrochée à mon pseudo Valériane -<br /> Chacun cherche dans l'amour sa vérité, sa version pour que la vie soit acceptable - On veut faire de l'autre, une image positive de soi, un reflet miroir qui flatte l'ego, une re^con^naissance - Mais là encore, la réalité rattrape et dépasse - Les sentiments évoluent dans le temps avec les habitudes d'où pourquoi pas une déviation de substitution vers une persécution (placebo...plaisir maso) ou l'horripilation ( le rejet par l'échec) -<br /> <br /> Si j'ai choisi ce pseudo Valériane, le lilas sauvage de ma Provence qui court les collines, qui s'invite partout, d'apparence si fragile mais qui est d'une vivacité à surprendre, c'est tout simplement parce qu'il ne faut pas se fier à son apparence fleurie si simple - Elle a des côtés assez insupportables comme les miens-<br /> Bonne soirée
O
Voui, sauf que placebo ne convient pas (d'ailleurs, ce mot ne convient jamais dans le langage courant où on le confond avec l'autopersuasion)...Le tabagisme hédoniue ressemble à l'oenologie avec ce plaisir aussi éphémère que l'amour...LEs deux sont moins vicieux que l'amour, en effet, qui, lui, se transforme en fidélité de chien ou en amertume genre jus de chique quand ce n'est pas la haine familière avec son cortège de délicieux ressentiments vachards et de rancoeurs mesquines savoureuses et musquées... oui, io y a de l'éphémère, là-dedans, mais le fumeur de pipe depuis des décennies n'est pas plus esclave que l'époux ou l'épouse...ussi est-il bons que dansun couple, l'un arrête de fumer: il devient acariâtre, encore plus s'il l'était déjà, a tendance à persécuter l'autre qui fume encore et qui, avec un peu de chance ronfle pour augmenter l'horripilation... Ainsi peut-on aller vers le divorce ou le meurtre destins de l'amour émphemère et du couple qui dure... La valeriane est une plante absolument dégueulasse dont l'odeur fétide attire ces saloperies de chats qui ne sont que des curés animaux torturant en jour=issant à la façon des inquisiteurs...en plus la valériane est utilisée comme remède naturel pour arrêter de fumer...Ce qu'il y a de bien c'est qu'on a la sueur qui pue vraiment dès qu'on en prend...Et rien n'y fait, on peut se récurer à l'ajax, à la javel, on pue...pourquoi ce pseudo qui évoque une fille Giscard?
V
En effet, les raisons sont toujours plus intéressantes que le fait de fumer ou pas qui reste des excuses à la santé, à l'ennui, aux soucis, à la liberté etc... - Quant à la pipe, elle me semble dans le même registre peut-être plus vicieuse, c'est celle qui "t'a bat" dans un rapport tout aussi mécanique certes, mais en allumant en plus un instant l'illusion du pouvoir de jouissance en dominant la vie dans un plaisir paradisiaque - Quel placebo de l'éphé^mère!
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