sassoun!
S'il est un agrément d'été particulièrement bien venu, c'est le sassoun... Une pâte à tartiner, un toast topper délicieux!
ùncore de la cuisine provençale peut connue. Il faut des amandes que l'on réduit en poudre (oou de la poudre d'amandes), des anchois, de l'huile d'olive et de la menthe. Un peu d'extrait d'amandes amères n'est pas à négliger... Les doses? Je ne sais pas. En gros, deux anchois à l'huile ou trois pour un ramequin rempli aux trois quart, deux ou trois feuilles de menthe. On passe tout au mixer sans l'huile. Même si beaucoup se la jouent avec un pilon pour écrabouiller les anchois. On place tout dans un ramequin et on ajoute l'huile jusqu'à l'obtention d'une pâte de la consistance de la tapenade. On laisse une nuit au frigo. Le but est que l'amande domine, parfumée délicieusement par par la menthe et l'anchois. Un peu d'extrait d'amande amère peut renforcer cet effet. certains ajoutent un peu de pastis. Ce n'est pas nécessaire.
A propos de tapenade: des puristes s'insurgent contre celle d'olives vertes, de création récente... LEs pauvres. Leur rappeler que les pissaladière, autrefois, étaiens (comme les pizze) faites au saindooux, graisse moins chère que l'huile d'olive que l'on n'appréciait guère chez les gourmets jusqu'au XIXeS, même en Provence! On lui trouvait trop de goût! Et l'on utilisait pas mal de beurre auparavant dans la cuisine provençale (comme en témoignent les beaux beurriers en moustier! Et je l'ai retrouvé , ce beurre, dansla recette de pissaladière de George Sand, qui était renseignée, comme tujours, auprès de cuisinières locales. Elle savait aussi bien préparer le "kouss-kouss" et le catsup, soient le couscous et le ketchup, fort à la mode alors! Et le bortsch pour Chopin!), même dans les innombrables variations de la pizza parfois gratinée à la mimolette, "le rouge" car on l'appréciait fort: elle venait de Marseille, du commerce international... Eh oui,les gens sont moins bêtes que les puristes! Et le talent d'Escoffier, grand Provençal, fut de s'ouvrir à toutes les cuisines.. sassoun... pour moi, c'est le souvenir d'une enfance provençale parfumée au Gambetta-limonade!
Les puristes culinaire sont des peine-à-jouir (les autres aussi)!! Leur palais est une prison!