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orlando de rudder
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18 janvier 2009

L'arrogance du hérisson, encore...

"Bien"

Dans le livre de Muriel Barbery (c'est le nom d'un joli village de l'Oise) il est un moment particulièrement joussif. Celui où la concierge lit un travail universitaire dû à l'une des habitantes de l'immeuble.  Evidemment, cette concierge déngre en  termes venimeux, proche du cliché anti-autre  ce texte, sous-entendant qu'elle est meilleure et ferait mieux (si l'on en juge d'après ses platitudes tartignolissimes  sur Ozu,on se dit que la capacité d'appréciation de cette hyposubinfralambda est nulle, sans dout aps manque de coeur et mièvrerie appliquée pour se donner à soi-même l'impression d'être "bien")...

Quelle conne!

Ah! quel plaisir! Voir cette envieuse visqueuse pérorer sa déconvenue, insinuer qu'elle ferait mieux...Quelle rigolade: la ratée n'a rien fait du tout! L'impuissanter juge cele qui est allé au bout! Et on a envie de le lui dire, à la ratée venimeuse: tu n'as rien fait, bisquerage, tu as beau dire, elle, elle l'a son diplôme, toi, tu restes là, stagante, croupissante sur le bord de la route... Bisquerage, hou les cornes!

Pédagogie.

On devrait organiser des visites, faire venir les enfants des écoles pour voir ce genre de personnes immondes, afin de les instruire et de leur faire comprendre ce qu'est la médiocrité saumâtre, la bassesse turbide, le sordide moisissant. Encore notre concierge s'est-ele fermée au monde! Une chance! Car cette mentalité de revanches à prendre,  d'enjeux, d'envie nous donne les pires personnes au monde, ceux qui agissent en fonction de leur manque... Ceux qui s'acharnent à réparer leurs vies en emmerdnt le monde par prise de pouvoir: les Sarko, les Dati qui s e sevent de l'accession sociale pour s'affirmer un peu victimes et jouent avec des fonctins qui, normalement, devraient servir les autres...

Jalousies de groins divers.

L'envie sociale ou culturelle sature aussi des discours de gauche et les gâche.  Elle plaît à certains approxmatifs... Le surréalisme, flicage d'après-Dada a pu, en la personne de Breton, célébrer l'envie glauque.Car Breton dans L'anthologie de l'humour noir nous montre le miteux Arthur Cravan bavant de jalousie devant Gide.  Cette envie répugnante, cependant,  n'est pas seulement l'apannage des médiocres! Aragon, salaud fini mais immense poète l'éproou ve salement en se donnant le frisson de la profanation petite-bourgeoise à propos d'Anatole France! Ah le sale type! Comme il l'assaisonne, l'Anatole! Il jalouse  visqueux et c'ert rigolo! Quel pauvre pouacre!

Souhait.

Notre concierge souffre de sa nullité mesquine.Espérons qu'elle vivra longtemps: Longue vie au salauds qui morflent, puissent ils souffrir par les siècles des siècles...

Rêve de Flaubert.

Quant à l'auteur,Muriel Barbery(c'est le nom d'un joli village de l'Oise) , on en est à se demander si elle ne réalise pas le rêve de Flaubert: faire en sorte que le lecteur se demande si on se fut de lui ou non! Il y a là tant de platitude virtuose que l'on est presque certain qu'il s'agit d'un second degré... Est-ce un grand livre? Ou un Harlequin clichetonneux?

Et l'on voit qu'un peu de la littérature réside dans l'intention! Fichtre! Vie, un estomac!

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Commentaires
L
Oui, je sais ! je sais aussi que, étrangement, le médiocre n'est pas toujours un ignorant, n'est pas toujours inculte. Je connais des médiocres, au bord de basculer dans le minable, qui en connaissent plus que vous et moi sur certains sujets. Ce qui est grave, c'est qu'ils rejettent leurs qualités au lieu d'en être légitimement fiers, parce qu'ils ne les retrouvent pas chez certains autres. Il SE nivellent par le bas, faute d'avoir assez de cran pour hisser les autres jusqu'à eux. Comme s'ils avaient à rougir de leurs connaissances acquises. C'est cela qui me navre le plus, ce refus de considérer la culture, la connaissance, comme des valeurs intrinsèques du futur des civilisations. De cette démocratie que par ailleurs ils célèbrent à tout propos et mal à propos.<br /> <br /> Il nous faudrait nous mettre à combien pour arriver à le faire entendre ? Non pas à LE leur faire entendre, c'est impossible, car la médiocrité entraîne une surdité, un aveuglement, une incapacité. Mais au moins le faire entendre à ceux qui ne sont pas encore atteints. C'est là mon espoir.
O
Cependant l'ignorance, l'inculture, impolitese majeures sont anti-civiques et dictatoriales.L'inculte nuit, fait du mal à ses proches, ,à ses mômes et sert l'obscurantisme.C'est un traître et un salaud!
L
... qui s'élargit en tache d'huile dans nos sociétés décadentes ( Europe, USA). Un état "à la mode", dont nous souffririons par personne(s) interposée(s) si nous ne gardons pas l'oeil alerte et les neurones de même. Mais mon cher Ruddy, le nivellage par le bas, vous avez entendu parler ? Depuis le temps que ça dure, c'est implanté, et solidement. Voyons, voyons, il n'est plus de bon ton de "s'élever". Nous devons, au contraire, plonger dans la masse et nous engluer dans .. comment dites-vous, déjà ? ah ! dans la médiocrité saumâtre. Nous devons nous défendre d'être cultivés, instruits, curieux des écrits de ceux que nous admirons pour leurs hautes qualités. Nous défendre de vouloir toujours apprendre, toujours aller plus loin, et toujours essayer de faire mieux. Pire : écarter de nos vies ce mot , "haut", qui à lui seul fait gripper toute la politique du nivellage au plus bas degré.<br /> <br /> De plus, elle est acide, cette médiocrité ; et elle ferait des trous dans nos vies, si on n'y prenait garde. <br /> <br /> Je le sais, j'en ai rencontré. Pouah...<br /> <br /> Des gens qui s'ennorgueillissent de ne jamais lire, de n'avoir pas continué leurs études, de ne pas vouloir "aller plus loin". Non, non, pas par manque de moyens financiers de la part de leurs parents ; non, pas par manque de moyens intellectuels non plus ! Par paresse uniquement. Par orgueil, et surtout par entêtement. Ils prennent l'habitude de se laisser aller et n'acceptent pour rêgle de vie que ce qui est facile. A leur portée. Et cette portée devient de plus en plus au niveau du trottoir, de la bouche d'égout. Ce sont les mêmes qui, toujours par paresse, se tournent à longueur de vie vers l'état providence pour survivre en ne faisant rien. <br /> <br /> On en trouve beaucoup dans l'écriture, depuis l'invention de l'Internet. Car il s'ennuient à ne rien faire, c'est humain. Alors, ils choisissent la voie royale, celle qui consiste à lancer leur venin partout sur la toile en essayant d'atteindre ceux qui représentent tout ce qu'ils n'ont pas : une supériorité acquise à la force du poignet, au travail acharné, à la persévérance.<br /> <br /> Ce sont ceux-là qui vous disent sans ciller : " Ah, moi aussi, j'aurais pu l'avoir, ce doctorat, si j'étais allé plus loin que la troisième "<br /> Et nous rendent muets par tant de certitudes. Muets de stupeur, et aussi parce que on nous a appris la politesse, et qu'on ne tombe pas à bras raccourcis sur plus faible que soi - au diable la politesse ! Des concierges à la Muriel Barberry, je donne un coup de pied dans mon ordi et il m'en tombe douze millions.<br /> <br /> Je parle un langage désuet, n'est-ce-pas ? car enfin, me disait avant hier un ex-ami ex-talentueux que je regarde depuis plusieurs mois s'enfoncer dans la médiocrité jusqu'à toucher le fond du minable, "enfin, il y a dans le médiocre des qualités démocratiques que vous refusez d'admettre ". <br /> <br /> On en rirait, si ce n'était si grave. <br /> <br /> L'espoir s'en vient quand même, mon cher ami : Les médiocres sont en surnombre et ils ont la démocratie qu'ils méritent. D'où Sarko chez vous, et Bush chez nous. Mais la médiocrité pèse léger dans la balance, et la roue commence à tourner dans l'autre sens. <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> Lise
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