L'arrogance du hérisson, encore...
"Bien"
Dans le livre de Muriel Barbery (c'est le nom d'un joli village de l'Oise) il est un moment particulièrement joussif. Celui où la concierge lit un travail universitaire dû à l'une des habitantes de l'immeuble. Evidemment, cette concierge déngre en termes venimeux, proche du cliché anti-autre ce texte, sous-entendant qu'elle est meilleure et ferait mieux (si l'on en juge d'après ses platitudes tartignolissimes sur Ozu,on se dit que la capacité d'appréciation de cette hyposubinfralambda est nulle, sans dout aps manque de coeur et mièvrerie appliquée pour se donner à soi-même l'impression d'être "bien")...
Quelle conne!
Ah! quel plaisir! Voir cette envieuse visqueuse pérorer sa déconvenue, insinuer qu'elle ferait mieux...Quelle rigolade: la ratée n'a rien fait du tout! L'impuissanter juge cele qui est allé au bout! Et on a envie de le lui dire, à la ratée venimeuse: tu n'as rien fait, bisquerage, tu as beau dire, elle, elle l'a son diplôme, toi, tu restes là, stagante, croupissante sur le bord de la route... Bisquerage, hou les cornes!
Pédagogie.
On devrait organiser des visites, faire venir les enfants des écoles pour voir ce genre de personnes immondes, afin de les instruire et de leur faire comprendre ce qu'est la médiocrité saumâtre, la bassesse turbide, le sordide moisissant. Encore notre concierge s'est-ele fermée au monde! Une chance! Car cette mentalité de revanches à prendre, d'enjeux, d'envie nous donne les pires personnes au monde, ceux qui agissent en fonction de leur manque... Ceux qui s'acharnent à réparer leurs vies en emmerdnt le monde par prise de pouvoir: les Sarko, les Dati qui s e sevent de l'accession sociale pour s'affirmer un peu victimes et jouent avec des fonctins qui, normalement, devraient servir les autres...
Jalousies de groins divers.
L'envie sociale ou culturelle sature aussi des discours de gauche et les gâche. Elle plaît à certains approxmatifs... Le surréalisme, flicage d'après-Dada a pu, en la personne de Breton, célébrer l'envie glauque.Car Breton dans L'anthologie de l'humour noir nous montre le miteux Arthur Cravan bavant de jalousie devant Gide. Cette envie répugnante, cependant, n'est pas seulement l'apannage des médiocres! Aragon, salaud fini mais immense poète l'éproou ve salement en se donnant le frisson de la profanation petite-bourgeoise à propos d'Anatole France! Ah le sale type! Comme il l'assaisonne, l'Anatole! Il jalouse visqueux et c'ert rigolo! Quel pauvre pouacre!
Souhait.
Notre concierge souffre de sa nullité mesquine.Espérons qu'elle vivra longtemps: Longue vie au salauds qui morflent, puissent ils souffrir par les siècles des siècles...
Rêve de Flaubert.
Quant à l'auteur,Muriel Barbery(c'est le nom d'un joli village de l'Oise) , on en est à se demander si elle ne réalise pas le rêve de Flaubert: faire en sorte que le lecteur se demande si on se fut de lui ou non! Il y a là tant de platitude virtuose que l'on est presque certain qu'il s'agit d'un second degré... Est-ce un grand livre? Ou un Harlequin clichetonneux?
Et l'on voit qu'un peu de la littérature réside dans l'intention! Fichtre! Vie, un estomac!