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orlando de rudder
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7 juillet 2008

Cœur transparent.

Il y aurait du pain, de la tristesse et du vin rouge en vrac. Des œufs durs. Du lendemain pluvieux. Des regards. Moi, je ne saurai plus, je ne saurai pas. Rien ne me ressemblerait. Je ne sais pas s’il pourrait pleuvoir. J’aurai vu, cependant.

J’aurais vu. Pas moyen de faire autrement : c’est là.  Fils des yeux. Aveuglant. Mais faut voir. Pourquoi pas ? Voir d’un œil tout seul ? Des deux ? Par le blanc des deux yeux ? Par le jaune des œufs durs ? Comment choisir ?

Comment choisir la vie menée ? Tout m’y semble vacillant. Incertain. Tout est pâle. Ce serait là. Les certitudes sont des vélos, si ça s’arrête, voici la chute. Tant de choses nous échappent ! Qu’importe :  Si ! Je saurai.

Je saurai. J’ai le cœur transparent. Sauf quand il s’assombrit. Devient-il pare-soleil ? Ô, la nuit ! J’ai le cœur betterave en pâleur rougeoyante. Caillou jeté, bris de vitre : ça me brise le cœur. .L’organe. Pas l’autre. La betterave lancée. Cela peut me tuer. Demain soir ? Pourquoi pas ?

Pourquoi pas ? Rien n’est sûr. On ne hait que l’amour. Surtout chez les autres. Alors qu’il suffirait de se mettre à table. De manger ensemble. Cène. Banquet : Il y aurait du pain, de la tristesse et du vin rouge en vrac. Des œufs durs.

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