Devenez catholiques !
Agnus Dei !
Devenez catholiques, vous paierez plus tard: Question de tempérament : La nuit sournoise ramène sa fraise. Le ciel rougit. Pensez à Dieu avec vos yeux. Contemplez ébahi le crépuscule de bortsch. On marche au radar car la foi nous dirige. Il y a des nuages rouges, ,les autres sont blancs comme lard. Dieu le fou est à poil malgré sa grande barbe.
Agnus Dei !
Devenez catholiques, vous paierez plus tard: Qui oserait l’ermitage en quinconce, décalé, déjanté, à côté ? La solitude en biais, la tronche en coin de rue, la sainteté castar avec des muscles aux bras ? La foi est un combat! Alarmantes mascarades ! Dieu n’est qu’un seul hasard résolument malsain qui donne de grandes baffes avec ses grandes mains !
Agnus Dei !
Devenez catholiques, vous paierez plus tard: Je n’ai plus de senestre, seule la droite bénit. Des clous seront plantés dans nos cœurs-betteraves ! Et le sang ! Ô, le sang ! Je n’entends plus les cris sordides. Ni même le moindre craquellement de charognard croquant un os fragile, un bréchet porte-bonheur. Qu’on a déjà brisé. Vive la scandaleuse : Ô le cul de la lune !