28 avril 2008
Le nerf.
Tout le travail d’estime d’une foi sans croyance
N’achève pas le monde en un tout réuni
Ni ne donne le jour à la voix, au déni.
Mais le nerf ? De belles femmes bâtirons la distance !
Croire suffit à se croire et tout devient constance
Tranquillité hostile à tout ce qui s’enfuit
Aux carcans ordinaires et aux tutti quanti :
On se croit sapientieux, on se veut sans souffrance.
Manque d’allant somptueux, de doutes et d’avalanches,
De rêves sans lointain et de femmes qui s’épanchent
A cœur, à corps, à cri par révolte assumée !
Là point de finitude, un paradis sans truc
Pas de divin mielleux à ruban de bolduc :
Le nerf exacerbé crisse dans la mêlée.
Publicité
Publicité
Commentaires