13 avril 2008
Espoir lettré.
J'espère. Qui veut d’une adresse postale avec commandement ? Une femme de confiance m’a donné ses mérites. j'observe. Elle me sourit dès le matin. Il y a des lettres sans boîtes. Et même des lettres mortes. Alors il faut faire avec. Et j’affranchis. Au tarif en vigueur. Moi.
La grâce en ce monde se répand comme une lettre à la poste. Et c’est (un peu) comme une façon de partir de soi. Dans la rue, cette femme méritoire semble parfois perdues. Mais elle sait où elle va. Pour aller où l’on est on commence par soi. Voilà le lieu. L’adresse.
Le savoir mène loin. Dans la mesure et dans l’aplomb. Ce qui rend privilégié. Voici le bonheur de l'autre. Et le mérite tant promis. Avec la silhouette d’une femme. Alors on prend les commandements. Parce qu’on nous a promis du retour à l’envoyeur. Mais qui ?
L’envoyeur est envoyeuse. Le facteur est factorielle. Comme la femme de mérite. Il y a de quoi s’exclamer ! Et je n’y manquerai pas. Où sont les timbres chers ? Pas les rouge, les autres ! Je voudrais être son timbre.
Elle me laisse sans voix. C’est une femme hallucinante. De confiance et méritoire. Dès le matin. Je ne serai pas un autre tant qu’elle sera près de moi. . Dans la rue où à l’adresse. Le rabat de l’enveloppe est un triangle allongé. On y inscrit un adresse. Pas celle de l’autre, ma foi. J’espère.
Il nous faut des timbres frais. Je les colle à l’aveuglette. Cette femme n’en veut pas d’autres. Dans le noir, sous la veilleuse. Je les lèche en bavant trop. On dirait des petits-beurre. Sauf que c’est encore plus plat. Mais ça va beaucoup plus loin. Ca ne contient pas de gras. J’affranchis. Au tarif en vigueur. Moi.
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