12 avril 2008
Noce avec pommes dauphine
Je mange des pommes dauphine. Depuis longtemps, j'échappe au salariat. aussi ai-je l’humeur sereine. Mais il a fallu divorcer. Ce qui m’a rendu heureux. Quelle chance, quelle merveille : Mon ex, je ne la vois plus jamais.
J’ai mangé des pommes dauphines, oui. A l'occasion d'un repas de noce auquel j’assistai, malgré moi. Je ne suis pourtant pas mécontent. A cause des pommes dauphine. J’adore. Parce qu’il y a du dodu. C’est féminin, fondant, croustillant, bénéfique. Le futur malheur des mariés transparaissait malgré les rigolades obligatoires, assidues, besogneuses. Iraient-ils jusqu’au meurtre ? Ils ont la gueule à ça.
Entre deux grande ballades, j’accepte quelquefois les familiarités du cousinage ou de la fratrie. J’ai ma place, là. Celle de l’autre qui est des leurs. Et je mange les pommes dauphines. Ma famille est bien tranquille dans le malheur décidé. Et moi je me divertis de les voir s’acharner à crever à petit feu dans une vie de mensonge.
Après la cérémonie, je pelote une cousine. Ce n’est pas toujours la même. Ni toujours le même degré. Mais ça finit souvent par des câlins commacks. Et je dis quelques bêtises que l’on trouve de fort bon goût Je les choisis ineptes. Pas les cousines. Les bêtises. Les cousines je ne sais pas : On n’a guère le temps de parler plus avant.
On me croit intelligent : J’ai même sauté une belle-sœur. Mais plus souvent des cousines. Oublieux de leurs prénoms, je ne les connais que peu. Mais on baise toujours nanan quand cela se fait en douce et très loin du lien légal en cochonceté mahousse. En chevauchée vivace, dans le grenier poussiéreux sur un vieux lit grinçant. Ou alors dans la cabane qui sert au vieux jardinier. Parfois dans une chambre de la grande maison. Ou alors je déguste la parente sur canapé. On se fait mille papouilles salaces tandis qu’en bas, ils dansent tous.
Je n’ai pas vendu ma vie. Mais quand je viens visiter celle des autres, ça me fait presque mal. Sauf que c’est bien fait pour leurs gueules de leurrés par leurs propre volonté de se soumettre encore, comme papa ou maman qui sont mort néanmoins après une vie sinistre de rancœur méprisante : un mariage comme les autres. Fallait pas. Ou plutôt si, puisque ça me procure un bon divertissement.
Je regarde tout cela. Ca ne m’attriste même pas. Le semble que ce malheur commence à me réjouir. A me réjouir. Je m’esclaffe in petto .J’en jubilerai un jour. J’aime le cul de mes cousines Même de celles par alliance. Et je mange des pommes dauphine.
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