25 mars 2008
Corriger un manuscrit
J'en suis au vrai de vrai travail d'écriture. La mise au monde plus que la correction. LA préparation au déchirement: il va falloir libérer mon roman.
J'ai passé le moment des "allongeails", qui amplifie la texte avec, parfois, deux ou trois phrases de même sens, juxtaposées en attendant d'en garder une seule ou de mélanger les trois en une. Souvent, la nuit, la lecture à haute voix révèle les erreurs. MAis il faut se modérer car mon fils s'est réveillé, inquiet et s'est demandé à qui je parlais!!!
Le texte a vécu en accordéon: les allongeails l'ont grossi. Esuite,les diverses lectures l'ont amaigri d'un bon tiers. De nouveaux allongeails l'ont encore modifié. Puis,il a fallu sabrer sans pitéi.Rester deux jours sans travailler. Y revenir avec l'oeil un peu neuf. Raccourcir, rendre dense.Mais prendre le temps à d'autres moments.Relire à haute voix, de différentes façons... Tâche ardue, mais plaisir aussi... Puis ne pas sabrer systématiquement ppour ne garder qu'un squelette. Et le roman avance, après des années d'écriture, deux bons mois de correction... entre le bagne et le plaisir: la grâce d'écrire. De vivre de ça et pour ça. De l'amour... Car Ecrire est un acte d'amour somme le disait Cocteau. Une solitude qui va vers les autres... Une vie à vif...
Après, il va falloir attendre septembre,la parution.
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