24 mars 2008
Le chien qui court.
Ou va t-il, ce chien qui court sous la pluie ? Il s’agit d’un moment qui sied à l’indifférence du monde. Dans l’univers de l’eau du trouble et du mouvant. Etonné, il leva les yeux pour voir la longueur des vies à perdre. Au moins deux (n'ayez crainte). Manque de chat.
Appuyez sur des différences. La grosse pluie aux gouttes de muscat lourd cognait la terre. Le chien, sans s’arrêter, tourna la tête vers une zone d’ombre. Avec de grands arbres. C’est la qu’il naquit. Dans un pays où il fait bon trancher dans le vif du sujet. Parler du chien là-bas fait découper les mots à visage perdu. On n’y reconnaît plus rien. En plus, il pleut. La terre produit cette angoisse latente Ici, elle est la puissance des eaux qui détrempent le chien. Même s’il court.
Il y a trop d’eau. On se croirait sous une long d’une plage en marche. L’eau et la terre sont deux éléments féminins. Le chien n’obtiendra pas son salut. Le monde vrai se régit par la stricte justice. Elle se déroule à la Cour centrale. Elle procède par coupe minimale. Le juge est une femme avec l’air incongru. Dans nos mémoires, elle revient sans cesse en tant que grande ombre noire. Avec des yeux terribles.
La clémence manque de soleil. Même si l’eau se veut agent de connaissance. Légalement, ça se discute. Mais les yeux nous font très peur. Il y a hasard lointain. Rien d’établi, de certain. Et le chien court encore. Les bêtes du quotidien peuvent ainsi s’exprimer, en tricotant des pattes. Jamais monarques, elles vaquent. Les gouttes d’eau blessent. On se croirait dans un hachoir. Malgré les arbres, le chien ne s’abritera pas. Pourquoi ? On n’en sait rien
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