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orlando de rudder
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24 décembre 2007

La robe de jambon cru.

Dans sa robe de jambon cru, la Princesse Boit-sans-soif rayonne de grandes vertus qui sont des effets de l’art. Ici fleurit l’espace : Je suis en son nom. La voici, plus astre, que roses, harcelante vision. Ah, me noyer dans l’horizon bistre de son jupon pur porc ! Dont les échos paisibles multiplient le froufrou : le son en rebondit sur chacune des marches de l’escalier charnu. Dans sa robe de jambon cru, la Princesse Boit-sans-soif mérite le détour et le retournement. Placidement trop belle, elle n’ira pas, pour voir, trop loin des jardinets. De son je-ne-sais quoi, elle a su m’inventer : Me voici tout à elle. L’amour et son désir ont réveillé en moi quelque chose qui se meurt. Penser à ses seins dentelés de couenne blanche me ravive. Et me donne l’envie d’écrire la neige en plein axonge. Avec un os d’oie blanche qui serait de retour après son long voyage au grand delà des mers. Ecrire la neige, deviner la glace.. La Princesse boit sans-soif me couve de ses yeux couleur de vin arabe. Qui pourrions-nous faire ? L’amour, c’est trop ? Quand ce fut déjà fait, le temps assassiné nous a fuit en dedans. Décider d’être nue de la façon hardie, s’effectue en foutant quelques jambons en l’air : L’éternité demande un peu de savoir-faire. En haut de l’escalier, cette chambre est chauffée ! La Princesse Boit-sans-soif n’en est pas démunie. Elle connaît des circulations vives. Elle se glisse dans les défilés inquiétant grâce au gras de sa robe. J’aime la voir danser en ballerines de couenne. Il y a eu trop de feuilles mortes répandues sur le sol. Nous ne pleurerons pas ce soir. Car nous aurons le cœur à l’encre bleue pour nous offrir des taches et des pâtés friands. Qui peut croire qu’elle a parfois la bouche et la tête indigo ? Pourtant, c’est ce qui est. Là, en elle aussi bien que comme elle. Voyez comme s’articule la bonté du réel ! Dans la chambre à coucher, la cheminée flamboie : l’écho des craquements bercera notre émoi en se répercutant sur le sol et les marches. Gravissons les degrés d’un pas léger d’aurore. Nous avons obtenu des bons, des coupons, des tickets. Certains dédouanent la vie. En les frottant sur la robe de jambon cru, nous avons vu des étincelles. Mes sens, que voici tout en vrac à ses pieds, réduisaient ces jardinets, vous savez ? Voyons, ces jardinets où circulent des pénitents vêtus de rouge Certains ressemblent à la boues, voire à un ciel liquide : vache qui pisse, hallebarde. Les nuages y exhibent leurs entrailles… Il faut réduire ces enclos,,laisser place çà l’écho ! La Princesse Boit-sans-soif peut aussi tuer les fleurs. Elle m’a vu, vain roseau, casqué d’éphémère et de saucisse plate. Elle a aimé les plantes que je lui ai offertes le bouquet de saumon et la lasagne verte. Elle a lâché un rêve pour venir jusqu’à moi. Dans sa robe de jambon cru. Je la déchirerai. A pleines dents. Il y a sur la Terre des parfums exaltés. Ah ! la Terre éternelle ! Je ne vous dit que ça ! Nos ailes de carpaccio se sont révélées, étoilées et fusantes. C’est ainsi qu’on s’élève. Avec l’éternité. Côtoyant les oies qui émargent au ciel .La princesse Boit-sans-soif suraiguë ! En robe de jambon cru quelque peu chiffonnée. Avant d’être quittée pour de hautes gestures. Elle m’aime. Avec moi. Ce qui se réciproque dans les cieux éperdus. Qui glisse sur le jambon peut se briser la trogne. Attention à l’écho : il y manque une marche.
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