8 décembre 2007
Une grand-mère à Toulon.
Le chien va. Voguant d’images en images. C’est un chien très clos de l’âme. Il sait souffrir. Comme un chien. Une personne celle-ci a parlé. Une voix de Seigneur. Le chien se croyait bien. Il se complaisait un rêve étrange. Un peu comme Magali. Un rêve qui ait fait des mère, des Chicago. tantôt une larme, Puis un coup de couteau. Une dent de chien. Jaune.
Papa n’aimait pas Magali. Il avait ses raisons. C’est une personne comme celle-ci, qu’on voit passer, parmi, les gens. En vieillissant, elle deviendra grand-mère. Et continuera à lire le journal. Pas le chien.
J’ai la vie dangereuse. Une grand-mère peut sortir de l’ombre, là d’où venait Papa. On avait peint son portrait à l’huile. Sous la chaleur du temps, ça peut virer maussade. Ce chien est comme un journal. Noir et blanc. J’en ai plein mon sort. Le chien ne se lit pas. Magali…
Les littératures légères ne parlent que de crimes. Les chiens tuent de petites bêtes. En noir et blanc. LA couleur les met en colère. Ils sont étrangers à eux mêmes. Comme Magali. Jadis. Ô Mon au plus beau rêve de chien, fait d’ une possible erreur. Refait.
Une grand-mère peut sortir de l’ombre, à Toulon. Ailleurs aussi, mais je pense à Chicago. A Magali. Aux grands mères dans la lumière. Leurs robes sont toutes nues, comme des vacancières. Elles font la figue. Elles jettent des sorts : le chien les ramasse pour moi. En noir et blanc, comme un journal. D’image en noir à l’autre en blanc. Comme les deux chiens de la bouteille de scotch. Et les cheveux de Magali, quand elle sera grand-mère.
Le journal est une littérature légère. en noir et blanc. Le portrait à l’huile devint une bouillie. Un magma jaspé, sous le soleil. Magali poignarda la grand mère. Le chien lui mangea les pieds. Elle était sale. Des petites bêtes plein les orteils. A Toulon. J’ai la vie dangereuse. Elle n’eut pas une mort confortable. Papa ne sortira pas de l’ombre. Et le chien va. D’image en image. Très clos de l’âme. A Toulon.
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