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orlando de rudder
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18 novembre 2007

C’était en 1923.

Hommage à dada, au "mage à Dada": Tristan Tzara! Entre les actes, il y a du temps. Un autre temps. Fait pour être lu comme ça. Seul ou en commun. C’était en 1923. Trois fleuves allaient vers la nuit. Mon cœur les regardait rouler leur flot. J’avais un cœur à butane. Lui aussi battait vers la nuit. Celle d’une vaste chevelure, brune et maritime. Là où le rêve rejoint le destin. Dans mon crâne le phare orientait mon bulbe rachidien vers le cap d’espérance et vers ton sexe nu. C’est la pure vérité ! Parmi les petites-nièces de l’amour flou , on trouve la promenade poétique. Assez sobre. L’oiseau n’est pas au nid !On a dit : « Fessons la petite-nièce et devenons dentus ! » ! J’ajoutai : « Tu vas voir, ô ma brune, la flamme du butane te brûlera le cul , plus de flammes que l’enfer, nous deviendrons dantesques, le rachis d’amadou et youpi tralala ! C’est certain, croix de bois, croix de fer, si je mens, je pisse par terre" ! Entre les actes, ça carbure fort! La preuve en sera par ces petites lampées de larmes et de sueur que l’on déguste ensemble en mélange pouic et plouf, clapotis marshmallow, fleur de sel, fais m’en trop. Pas d’histoire ! On y va ! Il y a des mains-colombes qui s’immiscent et pétrissent. Indubitable, isn‘t it ? Nous traversâmes l’apparence, allâmes vers le vrai .aussi purs que le vin d’Espagne qui donne la chair de poule : elle râpe la langue et c’est bonnard. C’est vrai ! Au bout des fleuves : le phare. Tour d’amour défiant quatre éléments hostiles : cucul-mièvre, dis-moi tout, sucrerie, carie fétide aux dents du cœur. Rachis qui se fendille pour cause de bonheur. Parole ! On avait des habits, on n’eut plus que la peau, chair de poule-émeri, nous nous râpâmes le corps en rémoulade ,le cœur en éruption à grands coups de butane, carrément surpression ! Assurément ! Tes cheveux, nuage noir, comme sorti d’un haut-fourneau, m’étouffèrent voluptueusement : je veux ! … Nous fûmes le théâtre de l’amour fulminant, cœur à butane et Karageuz, myocarde à gaz et duende ! Et nous lisions le temps à deux, et tu as ri comme Sarah et j’ai pleuré comme Tristan. C’était en 1923. C’est même pas vrai puisque je mens.
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