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orlando de rudder
orlando de rudder
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17 octobre 2007

Absurde comme la nature!

Jadis, quand on clapait du gras, j’étais de passage.   Alors, je présumais des indices. Avec des variantes. Il me fallait des phrases cucul: "Chaque fleur est un abîme". Et j'avais l'air profond.  Ca arrivait parfois sous la pleine lune. On me parlait alors de forces invisibles,  Ce qui me permettait de boire encore du vin.. Plein la gueule.

Content de mon sort, je flottais. Reflété, tel dans un miroir, dans les parfums de belles femmes pas plus carnassières que la bienséance le permet. Sauf en privé. Tout au monde nous disait quelque chose. Absurde comme la nature, ce moins qui pèse à l'être! Qui ne sait pas faire un vrai vin d’elle-même. Et qui inspire des phrases cucul. Ca fait penser aux forces invisibles.

Présumer des indices pour faire le mystérieux  permet à l’air profond de boire comme un trou. Si la lune n’est pas pleine, il y a des femmes soûles. Mondanités d’éthyl, ô jadis éperdu ! En voici encore une, de belle phrase cucul !

C'était comme ça. Ca le sera encore. L’écrivain dans la blancheur colorée préfère jaffer du gras, plutôt que d'écouter les phrases cucul ou d'en redébiter d'inanes. Quand il se tait, on croit qu’il pense. En fait il boit.

Dans ces soirées sereines, on dit: " Voilà" comme on dirait "merci". On passe outre, solidement. Un mot  lancé se rattrape en surface. A moitié, peut-être ou définitivement, qui ne dit pas "moi, je..." est toujours un menteur.

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Commentaires
G
A la tienne, Orlando, pour ce billet grandeur nature et le rire à plein bord !
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