Harmonie du couple ou la paix des ménages.

(Hommage à Anne Archet ! Hi ! Hi ! Moi aussi je peux écrire des horreurs, na !Voir: http://archet.net/)

-         Quoi ? Qu’est-ce que tu dis ?

-         Eh bien.. oui, je… J’osais pas te l’avouer…

Il la gifla.

-         Salope !

-         Je sais, au début on avait dit qu’on se dirait tout... Et puis…

-         Alors comme ça, c’est bidon ? Ces soupirs, ces râles !

-         

Et v’lan, une autre tarte dans la gueule.

-         Chéri, je t’aime..

-         Mon cul ! Même pas capable de prendre son pied !Une vraie conne !

-         Mais…

-         Et que je te simule, gnagnagna… T’es vraiment une.. une…Y a pas de mots, tiens !

La baffe fut suivie d’une autre. C’est con pour la permanente. Elle protesta :

-         Ce n’est pas de ma faute si je suis frigide !

-         C’est de la mienne, peut-être ? Tiens, Connasse, prends ça !

Paf, un coup de poing sur le nez…

-         J’ai honte !

-         Il y ‘a de quoi, Roulure !

Un coup de pied au ventre mastoc s’ensuivit. Un vrai. De vrai. Elle hoqueta. Il avait frappé fort.. Très fort. Elle semblait révulsée. Les yeux blancs.  Puis riboulants. Il s’inquiéta :

-         Ben… qu’est-ce que tu as…Ca va pas ?

Question  idiote, certes. Il se dit que, merde, il était allé vraiment trop loin…  Pourtant, il était plus vif que méchant. Elle reprit son souffle. Elle le regarda, avec un étrange sourire. Un sourire qu’il n’avait jamais vu. Ma parole ! La douleur la rendait folle ! Elle poussa des petits cris, le feu aux joues. Il répéta :

-         Ca va pas ?…

-         Si, si, mon chéri… Je…

Il eut de plus en plus peur ! A force de cogner, Il lui avait dérangé le cerveau ! Zut ! Maintenant, le voilà nanti d’une femme la fois frigide et folle !  Tout ça parce qu’il avait été sevré trop tôt  par sa garce de mère… Forcément, ça l’avait rendu violent !

-         Quoi ? Parle, bon sang ! Accouche ! Dis-moi!  Tu as le chic pour me rendre inquiet ! On dirait que ça te plaît de me faire peur comme ça ! Tu ne te rends pas compte ! Mon cœur ! Je m’affole, moi…

-         Ecoute, c’est…

Encore ce regard extasié ! Ce sourire radieux à la con ! Putain, il n’y a rien de plus agaçant !  C’est vrai, quoi, à la fin. Pour un peu, il aurait recommencé à cogner ! Mais elle s’écria :

-         C’est merveilleux !  Ca me vient de partout ! Ca me brûle, ça me fait frissonner… Ca me... ça m’envahit !

-         Ben quoi ? Qu’est-ce que tu as ?

-         Je jouis !

          -   Merde : moi aussi !