L‘amour chez la Schloupa.
On mange comme ça, chez la Schloupa : avec les pieds, avec les doigts ! Et puis on s’aime comme en quarante, avec des énergies galantes ! Des telles qu’on dirait que plus jamais . Sauf que ça recommence. Les petits plombs du temps rendent le cœur criblé !
On est comme ça, chez la Schloupa : Détrempé par le nostalgique aussi frit les charlottes et qui nos quintessence avec une sorte de brutalité lente. Il y a des de fusils qui nous grêlent et la Schloupa rigole fort. Elle sait même rire avec ses seins qu’elle porte énormes et potirons !
Oui, c’est ainsi chez la Schloupa. Une fois quintessencés, on ne peut faire que boire, avec les filles qui tentent de parler un peu trop moins vulgaire. Mystères dans la friture ? Et même sentiments ! L’amour qu’on fait trop gras conjoint en conjouissant des ténèbres jumelles, happées jusqu’au vertige, parce que ça nous dépasse.
N’empêche que malgré ça, chez la Schloupa , les ténèbres duelles ont très peur d’autre chose qu’on nommerait amour. On n’a pas les moyens. Et ouis on n’aime pas ça. On n’est pas gastronomes. On préfère les frites. Au moins ça, on connaît. L’amour en vrai de vrai, ça nous coupe la parole, ça mélange les nuits, on sait pas ce que c’est ! Alors on boit des bières en se margouillaudant. *
Y a rien à dire, chez la Schloupa ! Qui ferait frire les myosotis ? Et les roses rouges ?Et les narcisses ? De grosses filles aux cheveux gras se font tartiner les deux cuisses de mayonnaise en pot. Voire même d’andalouse, sauf que ça pique la langue quand on a trop fumé de cibiches roulées. C’est après qu’on les baise, vite fait dans la pâture, sous le soleil qui, seul, nous balance sa clarté de vrai picalilli… Ou alors sous la pluie.
* Margouillauder : cajoler.