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orlando de rudder
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23 mai 2007

Sourate à main : le cri !

Je lève la main, je la secoue ! Jusqu’à ce que le vol ou le cri parte Qu’il revienne !  Instable est le vent : l’oiseau, sa voix dont l’appel résonne en toute sa réalité :  ce cri exact.

L’oiseau ! Crève, silence !

Non loin  de la cascade. Si je m’égare, je reconnaîtrai le chemin.  À la taille des arbres. Pas tous. , je n’ai plus besoin de  marques, de signes, de détails !

le cri remonte aux jours créés, sa chair semble si tendre : à peine poussé, il se dénude !

C’est vers cela que tout s’envole !

Ah ! c’est  bête à claquer les mauvais, les enfin, les non pas que, les ainsi soit, les n’est-ce pas !

Comment créer ce qu’il y a  d’inexorable ? La vie et  la vie même !  une sorte de vie.

Par le cri ! Par le geste de la main esquissant dans l’espace une forme charnelle !

C’est de là qu’est née la mort. Le temps,  même, inutile, abîmés. en sordide ni beau, complique tant de choses !

Y compris le geste, celui de lever la main, de la secouer, en attendant le cri !

Conte de faits.

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