Sourate à main : le cri !
Je lève la main, je la secoue ! Jusqu’à ce que le vol ou le cri parte Qu’il revienne ! Instable est le vent : l’oiseau, sa voix dont l’appel résonne en toute sa réalité : ce cri exact.
L’oiseau ! Crève, silence !
Non loin de la cascade. Si je m’égare, je reconnaîtrai le chemin. À la taille des arbres. Pas tous. , je n’ai plus besoin de marques, de signes, de détails !
le cri remonte aux jours créés, sa chair semble si tendre : à peine poussé, il se dénude !
C’est vers cela que tout s’envole !
Ah ! c’est bête à claquer les mauvais, les enfin, les non pas que, les ainsi soit, les n’est-ce pas !
Comment créer ce qu’il y a d’inexorable ? La vie et la vie même ! une sorte de vie.
Par le cri ! Par le geste de la main esquissant dans l’espace une forme charnelle !
C’est de là qu’est née la mort. Le temps, même, inutile, abîmés. en sordide ni beau, complique tant de choses !
Y compris le geste, celui de lever la main, de la secouer, en attendant le cri !
Conte de faits.