Courants écologistes historiques, mais actuels, ô combien!
J'ai touvé ça sur:
http://perso.orange.fr/marxiens/philo/pretapen/ecologie.htm
Bonnes définitions, certs...Mais un peu top complaisantes pour l'écologisme politique, souvent marxiste (évidemment) mais un peu plus saine Néanmoins que les autres! Cependant tout ceci peut tout aussi bien conduire aux pires extrémismes! C'est le grand risque actuel!
Mais, dans l'ensemble, c'est pas mal défini et l'on ne voit pas d'autres voies qu'une radicalisation totalitaire d'une idéologie totalitaire dans tous ses aspects, sur fond de mentalité occidentalo-bourgeoise, qui a déjà fait ses preuves! On ne fait pas l'économie de l'histoire! Elle va nous retomber sur la gueule si on laisse faire ces vieilles lunes! Ces divers courants n'en feront vite qu'un, divers, avec des complémentarités efficaces: c'est ainsi que déjà, dans le temps, se sont organisées les idéologies mortifère, pathogènes et dévastatices.
Ces courants, évidemment, sont souvent mélangés.Mais ça finira mal. Il suffit, hélas, d'attende! C'esr maintenant qu'il faudrait opposer une autre pensée de la nature...Hélas, c'est une question de mentalités et de représentations.LEs écolos n'ont pas conscience de leur idéologie qui "va de soi" à leurs yeux et représentent le "bon sens".Dès lors, c'est la porte ouverte à tous les malheurs.On ne peut pas discuter, argumenter, débattre, puisque ce que disent les écologistes, c'est "comme ça" voire "évident" et "scientifiquement prouvé"! Ce langage évoque de fort mauvais souvenirs!
Voici:
L'écologie a des significations radicalement différentes selon l'utilisation politique qui en est faite. Plutôt que de vouloir rassembler des stratégies antagonistes, elle doit se scinder au contraire en 3 tendances contradictoires. 1. L'écologie fondamentaliste et réactionnaire, dont le mot d'ordre est "respectons les lois de la nature" reprend les argumentations des droites traditionnelles (légitimistes, royalistes, autoritaires, fascistes) sur l'ordre naturel, inégalitaire, la division des fonctions, la ségrégation des populations, l'hygiénisme, le biologisme et la normalisation. La liberté humaine y représente le mal absolu contre la loi naturelle et contraignante d'une harmonie originelle et non discutable. 2. L'écologie environnementaliste libérale et centriste dont le mot d'ordre est "la qualité de la vie" se réduit à préparer les futures industries de l'environnement, l'intégration de la gestion des déchets de l'économie et la sauvegarde de parcs de loisirs, d'ensembles touristiques, de musées d'espèces rares, destinées aux cadres privilégiés d'un capitalisme sauvage qui sait qu'il doit séduire, par l'artifice d'une nature reconstituée, les meilleurs diplômés assurés qu'il pourront profiter idéalement des avantages matériels qu'on leur fait miroiter (la Vraie Vie!) et d'une liberté naturelle garante de prospérité. Liberté du plus fort et loi du possédant. 3. L'écologie-politique enfin dont le mot d'ordre est de "prise en compte de la totalité et maîtrise de notre environnement, des conséquences de nos actions sur nous-mêmes", reprendre le contrôle de l'économie, imposer la prise en compte des besoins réels et des nuisances indésirables, globaliser les problèmes au niveau mondial, corriger la force mécanique de l'évolution par la volonté d'un développement contrôlé, démocratique, équilibré, rationnel et diversifié. La liberté est, de ce point de vue, un idéal, la dignité de l'homme qui doit être reconnue supérieure à toute autre rationalité (économique, géopolitique, biologique) et doit atteindre à l'effectivité qui ne peut plus être que mondiale, à la mesure des enjeux du temps. Il ne s'agit pas de protéger une nature originelle, ni de protéger et rentabiliser les richesses naturelles mais de prendre possession de notre monde, s'opposer aux logiques inhumaines d'un développement tyrannique et aveugle, fonder un nouvel être-ensemble, de nouvelles solidarités contre la société marchande et ses intérêts à courte vue. 27/11/93 L’urgence des problèmes à résoudre maintien l’ambiguïté sur le rôle de l’écologie politique, assimilée par beaucoup à l’introduction de la science dans la politique. Je pense avoir assez montré que le désintéressement de la science, son impossible clôture, l’identifie plutôt au laisser-faire de l’économie. La science ici ne peut nous servir qu’à mesurer les conséquences catastrophiques de nos actions mais, certes pas mettre en place les solutions politiques. L’écologie est bien un retour du politique à la place des experts économiques et de la technocratie à courte vue. Il ne s’agit donc pas, simplement de dénoncer les idéologies écologistes réactionnaires et totalitaires mais bien d’affirmer qu’il n’y a pas d’autre voie que l’antiéconomisme écologiste. Il ne s’agit pas de Transformer la société selon nos valeurs : il s'agit d’abord que les individus puissent décider simplement de la société dans laquelle ils veulent vivre. La valeur est précisément l'articulation de la société marchande avec la démocratie : les valeurs se valent à priori et ne valent donc que ce que le marché en décide, démocratiquement. C'est le fondement du multiculturalisme américain "politic’ly correct" qui en vient à nier toute différence et tout universel au nom de l'universalité de la différence. La politique ne se réduit pas à la défense de nos intérêts mais doit réaliser pratiquement l'exigence morale de fonder un monde humain dont nous puissions répondre et nous ne prenons pas parti pour des valeurs lorsque nous défendons notre existence singulière, notre liberté, notre solidarité, ce qui nous rassemble dans le poids du sens, de la langue et de la science. Nous ne prenons pas parti pour des valeurs quand nous défendons la démocratie (où des valeurs peuvent s'affronter ensuite effectivement), nous reconnaissons la réalité de l'autre. La liberté est une réalité, elle peut devenir une valeur d'échange aussi quand elle devient marché mais je refuse de mettre sur le même plan la défense d’intérêts économiques particuliers et la survie de tous qui n'est pas une valeur mais la condition de toutes les valeurs, l'enjeu premier de notre liberté de décision qui trouve sa raison dans la conscience claire de l'unité de nos destins et la volonté d'en résoudre les menaces, d'en assumer l'évolution ensemble. Dans la lutte contre l'aliénation naturelle (la mort, la maladie, la souffrance), l'aliénation est devenue sociale. Et à leur tour, la mort, la maladie, la souffrance devinrent sociales. La prise en compte de la totalité ne doit pas, non plus, être soumission normative à la majorité, aux coutumes, aux généralités mais doit s'appuyer sur un droit universel à partir duquel tout individu singulier peut revendiquer son droit face à n'importe quel groupe; Les particularités ne valent qu'en tant qu'elles s'inscrivent dans l'universel comme libre disposition d'une singularité. |