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orlando de rudder
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27 octobre 2006

Vilebrequin de la foi

Quand en plein dans la tête,  ça danse tout en spirale comme un vilebrequin faux, quand l’esprit s’imagine des oracles imbéciles, on voit dans les jointures des pavés en cailloux des avenirs certains et des vertiges actuels, la croyance radine en migraine putride. L’unité de l’ivresse, porte des fois ardentes  se nourrit d’aversions indécises et farouches. L’esprit devient tout mou, ça fermente et ça glue.Ca clapote tout gras tout en puant le rance.

Des nouveautés mystiques taraudent l’occiput. Et l’infini  infini écoute cet ineffable glas. On a peuplé le ciel et l’on vit comme un rat.

Force des douleurs moches, ça stridule comme il faut les comprenettes obtuses : Le vilebrequin extrait des copeaux de cervelle. Il faudrait boire du vin ou vomir sans façon. Car c’est la foi qui sauve qui nous rend plus que con.

Comme un nuage toxique ça embrume et ça schlingue de plus en plus. Un jour,  un autre et puis, l’éternité se rêve. Remugle de rituels, missels rances, oremus : Et nous voilà partis pour de nouveaux massacres !

Marchant le nez levé pour contempler le ciel ! Il y en a, je vous jure, qui ne manquent pas d’air ! La boue putride colle aux godillots lourdingues de l’embrenné turpide et lui monte au cerveau. Il se produit alors un amusant effet : la croyance devient coprolithe desséché. Toutefois il arrive qu’elle devienne grasse comme les déjections de bovins trop gavés. Alors, il est trop tard et les prières fusent. Insidieux accroupis bavant De profundis ! Rien n’est plus moisissant et stagnant sur la terre ! Encore rêvent-ils bas, en couleurs bavochantes !

Pauvres ivresse latérale, à côté des grands arbres ! Ô, la nudité claire de la vie pour elle-même ! Un jour en vaut un autre quand on se veut certain. Alors que le destin appartient aux ailleurs ! Coeur d’amour, ne crois rien, c’est ainsi que l’on offre. Resplendis sur la terre tranquillement fervent. Ecoutons le chant suave de la simple matière. Saluons chaque jour d’un sourire opulent !


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