Cradingue auberge.
Cradingue auberge, ma solitude tables poisseuses, traces bien rondes des verres trop bus, tant de poussière et de mémoire. On a vomi des bières tièdes, lourdes et huileuses. On a subi les vins astringents, acides, amer et les fumées maussades de cigares cheap : mégots stagnants, cœur larmoyants !
Bistro putride, ma solitude, la femme blonde sert des cafés au fond de vase à petits grains. Même qu’on dirait des genres d’insectes, poux minuscules, puces sans chiens. Elle soupire, cette femme-là. A chaque instant, c’est comme toujours. Dire qu’il y en a qui parlent d’amour. Ceux qui se taisent ont les yeux moches.
Taverne dégueu, ma solitude, avec ces visages sans noms, ces cauchemars tranquilles et flasques, mes espoirs et ma déraison. Percolateur à toute vapeur, comme un vieux train sans aventure cet express est toujours à l’heure la vieille pendule est arrêtée.