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orlando de rudder
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1 juillet 2006

Femme d'offrande, Madame..

Femme d’offrande Madame, d’offrande et de vin pur ! Des gousses d’ail fumé et du beurre à foison trônent dans l’épicerie. J’aime la bière de Mars. Le soleil, en vos nuits, se porte en médaillon : il a l’air tout petit comme un soldat de plomb. Je revois les oiseaux : ils aiment s’enivrer. Cachons nos verres de vin, ou mêlons-y de l’eau. Ou de la limonade, la plus blanche possible. C’est une façon, à vous d e ravir la durée. Au temps qui passe encore et l’offrir toute au cœur. C’est comme se faire mal en trouvant ça très bien. Je n’ai pas vu d’oiseaux, ils se couchent de bonne heure. Vous pensez trop au monde : il vous ressemblera. Et si quelqu’un vous aime ça vous embêtera. Madame, regardez-moi, vous le savez si bien : Les délires sont caducs : ils sont toujours banals. Le délire est bourgeois, comme sa médiocrité. Sachez qu’il y a des gens qui, comme les oiseaux, avalent du vent, des plantes pour devenir déments ! Vous connaissez le rien, le quelque chose aussi. Vous scrutez l’insouciance pur la presser d’agir. Vous le faites toute nue, et parfois, encore pire. J’ai besoin de vin pur : abreuvez ma mémoire. Madame, venez à moi ! Sommes -nous fait pour vivre la farandole idiote d’une fête des fous ? L’amour ne se tord pas dans une danse facile. L’amour n’est jamais dingue , sinon chez les sournois ! Calme et grave il avance. Et le cadran solaire n’est pas une balance. Un poids doré d’horloge, un ressort drolatique.
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Commentaires
L
comme un soir de vendanges, sous la fraîcheur des tonnelles, où Madame servirait nue, le peu de restes de sa vertu :)
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