Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
orlando de rudder
orlando de rudder
Publicité
Archives
28 juin 2006

Gertrude Millaire: la nature en émoi!

Il existe une poésie qui vient du fonds des âges.Une poésie intime, familière, précieuse. On la croit parfois morte, mais elle résiste au monde moderne, c'est un courant vivace pétri d'humanité. Qu'on en juge: COLÈRE FLUIDE DANS LA BAIE Bruit déchaîné de l'eau en colère court libre effrontément dans les rues emportées par la démence C'est le début d'un poème de Gertrude Millaire.Voici enfin une poésie sereine, qui ne nous implique pas dans les méandres d'incinscients subtils: nous sommes près de la terre de la nature, dans la beauté sereine,mais inquiéte d'un biotope en péril. Et ce thème profond, quasiment mystique, revient, vivace et pur comme le torrent "trop" libre.Car le danger menace et cette colère de l'eau nous parle, à tous et à chacun: qu'as-fu fais de ta soeur, la source?¨O, homme sacrilège qui bafoue la nature? : ses arbres éclatés dans la boue des cervelles accrochées à l'intime regard des foules Oui: l'éclatement, le big bang à l'envers, la cervelle de l'homme, épuisée, trop pleine de pensées malsaines, repue de technologie, de sexee t de fureur va intôt se détruire de l'intérieur, exploser sous la poussée fétide des modernités vaines! LE supplice est sûr! Car la science fut "sans patience", avide, mauvaise: les nerfs à fleur d'eau craquent sur les routes angoissées... A fleur d'eau"! Voyez l'image inattendue, l'idée positive et quasi religieuse! Voilà)à qui évoque les calmes nymphéas de Claude Monet! LA nature est ici déesse tutélaire... MAis Diane n'est pas loin, déesse du carrefour, inquiétante figure du Destin! LA suite précise ce thème implicite, mais terrible: par la douleur qui se renverse sur le parquet des gîtes Cette douleur renversée, n'est-ce pas notre propre conscience d'un monde à vau-l'eau? ET ce parquet n'est pas sans évoquer le parquet judiciare, celui de la justice immanente qui punira l'humain de son blasphème contre la nature, contre ce qui est grand! d'âmes errantes dépossédées (...) Eh oui: la justice immanente, immonente, éminente! Faute d'avoir suivi l'ordre naturel des choses, faute d'avoir semé le beau blé d'abondance, faute d'avoir parlé la bonne langue pure et dure, nous voici bien punis! L'âme erre comme un vaisseau fantôme dans l'infini du néant! C'est à une douce apocalypse que nous invite Gertrude Millaire, car sa poésie, souvent primesautière, par son agreste grâce, n'est pas sans évoquer une rusticité champêtre.On pense à Hésiode, à Ovide, à Joseph de Maistre, le hardi savoyard qui ne pensait pas juste mais aimait la Savoie! ET sa magnifique nature sauvage, délicieusment alpestre! Et l"amour, comme toujours, demeure le plus fort! L'art de Gertrude Millaire n'est que célébration de cette forte évidence! ET quel art! JE vous conseille de lire,Gertrude Millaire... On peut trouver quelques-uns de ses poèmes, toujours exigeants, de forme comme d'esprit sur: http://felix.cyberscol.qc.ca/LQ/auteurM/millair/extr_gm.html#instan De plus, elle a un blog où l'on peut voir combien gentillesse, son amour de l'humanité ne le cèdent en rien à celui de la nature, dont elle est l'une des célébrantes mes plus avidement lyriques. GErtrude Millaire, heureusement, n'est pas la seule! Elle fait école.On peut simplement regretter que certains s'inspirent un peu trop d'elle... Certes, cela va rarement jusqu'au plagiat, mais il faudrait parfois se délivrer de l'influence formelle pour prendre son envol. Des exemples? Eh bien, regardez donc sur: abpnbagneres.canalblog.com Et aussi: shakti.canalblog.com Sans oublier: gmc.blogspirit.com Ou encore: carpofolo.canalblog.com L'influence de Gertrude Millaire est éclatante! La même spiritualité profonde, le même recueillement , et cette inspiration rustique, voire même agreste ou quasiment rurale! C'est flagrant! C'est parfois comme un démarquage! On dirait du Millaire, mais ce n'est pas du Millaire! C''est la rançon de la gloire et de longues années de travail assidu! Gertrude Millaire, la "matriarche de Trois-Rivière" est maintenant entourée de jeunes disciples admiratifs et, semble t-il, a enfin trouvé la paix après une longue carrière consacrée à l'amour du francophone! Une poésie franche et massive pour une francophonie efficace au service de la nature notre Mère sacrée!
Publicité
Publicité
Commentaires
R
on rigole bien, non? Ce poème est gluant de clichés mollassons, je me suis amusé à en faire une critique toute aussi pleine de clichés! Comment ose t-on écrire de pareilles bêtises, si plates, si nulles? oui, j'aile bien tirer sur els ambulances!
C
merci à gertrude Millaire pour cette sublime poésie !bonne soirée à vous:-)
R
Consternant! Quelle andouille!
J
LA honte d'un si beau pays!
C
Une minou drouet à carte vermeille
Publicité