20 mai 2006
La dernière vie qu'on abandonne ...
La dernière vie qu'on abandonne soigne nos ombres et les astique. Le temps pour nous se fait fébrile, mais il moissonne avec patience. J’ai récolté un jour sur le corps d’une belle des fleurs de chair ardente et des regards verveux. Aujourd’hui, Les acacias, les astres parfument le silence. Voilà, je m’escagasse à gravir chaque jour un chemin que noircit ma silhouette au soleil. Il est derrière moi, il me suit. Je le sens. Sa chaleur sur mon dos va le réduire en cendre. Et mon nombre brille au mica du trottoir.
Publicité
Publicité
Commentaires