17 avril 2006
Contre la sécurité de l'emploi
IL fallait évidemment combattre le CPE.Mais l'idée de sécurité de l'emploi m'inquiète! Quel est ce plan de vie? Quel est cet idéal? JAdis les "jeunes" rêvaient d'aventure... et la vie était bien plus précaire qu'aujourd'hui! Même le RMI n'existait pas!!!Et l'on vivait quand même...
LA sécurité de l'emploi crée une dépendance mentale gave. Elle est la source de malheurs, de scléroses et participe à l'exclusion, à la persécution grandissante des non-salariés qui aurnt de moins en moins de droits et qui n'ont pas celui d'ête logés. Un monde de salarié ressemble à une vaste caserne. Il n'y a pas de salarié heureux et l'addiction à la sécurité est un déséquilibre.L'illusion du bonheur est un enfer tranquille... Et la jeunesse sombre dans un idéal petit-bourgeois pire que les épiciers de jadis, vilipendés par les poètes! Un épicier, ça prend encore des risques, ça peut faire faillite!
BEaucoup d'artistes vous diront aussi le potentiel de destuction inévitable que représente le fait de vivre avec un salarié. On finit colonisé. Fuir, là-bas, fuir...
Notre monde demande du courage, de l'audace! Et des gens qui prennent des risques! Même celui de se perdre! ET nous voilà en guerre contre l'état normal, historique, majoritaire, habituel de l'humain: ma précarité. Et même la trouille... Il suffit de travailler un ou deux mois dans un bureau pour comprendre quelle est cette destruction sécuritaire! PRison à vie!
Il faut des salariés, des fonctionnaires.MAis ça ne doit pas être un idéal social. Il faut aussi une résistance à ce désert affectif, à ces déterminismes, à cette certitude que rie ne fonctionnera affectivement, à ces divorces, à ces ruptures... Car la sécurité de l'emploi est exclusive! On perd toutes les autres!!! En rêvant d'amour!
JE me demande s'il ne faudrait pas vivre d'abord, primum vivere, tenter quelque chose, se lancer et ne se livrer au salariat que tard, après avoir vécu, essayé, raté, réussi autre chose, s'être fatigué...Seulement, quand on a pris l'habitude de la liberté intérieure, on s'adapte difficilement à la raréfaction de la vie du monde salarié! On étouffe! A moins de se révolter, de saboter l'entreprise de l'intérieur, de tout bousiller avec une joie mauvaise! Hi! hi!
Etre à la rue, voir eu faim m'a vraiment contrarié. MAis si j'avais pris a solution du salariat, qui ne me convient pas, je serais mort. Il existe des gens à qui le salariat est nocif! Qu'on les respecte!
Place aux autres!
Et qu'on prenne enfin des mesures pur que les non-salariés puissent vivre, se loger! Avant que dans un monde tout-fonctionnaire on en les persécute! On a déjà vu ça!!!!
Certes, il reste e grand bonheur de déjeuner dans un petit resto dans les quartiers de bureau.On entend les employés parler... Et l'on se dit qu'on a bien de la chance de n'être pas comme eux! ME mal être crée la rancoeur, la haine.Ce ne sont que ragots et potins, jalousies et envies!!!! Ce qui résulte de la sécurité de l'emploi dans els mondes clos des entreprises et administrations! On se marre bien, en écoutant ces pouacreries. Même si on a du mal à payer l'addition. On la paye toujours, d'ailleurs!
Regardez autour de vous! ET concluez: ça fait vraiment du bien, la sécurité de l'emploi? Tous ces gens en crèvent lentement!
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