L'ascenseur social est vide!

J'apprends, sur France inter, non pas que le chômage en France est moindre que dans la plupart des autres pays d'Europe, ce qu'on savait déjà ni que son système social est bien plus efficace, mais que le chômage est disparate!!!!Le chiffre, autour de 10%, inhérent à un système n'ayant pas pu envisager de passer, après la crise du pétrole, de la surexploitation à la simple exploitation abusive, ne veut pas dire grand chose! Pour les métiers et emplois les plus nécessaires, c'est à dire vraiment qualifié, qui demandent des diplômes sérieux (synonymes, dans ce cas de : "non produits parl'Education nationale"), le chômage est de 4% est constitue un paradoxe par rapport à une demande certaine. Notre bon Sarkozy veut des immigrés qualifiés. Car on a besoin de gens qualifiés. Seulement la mentalité française anti-intello et anti école s'est répandu jusqu'aux formations de cadres et d'ingénieurs!!! ET au lieu de se diriger vers ue mise en question, une formation permanente, on stagne, on chôme, et des surdiplômés pointent à l'ANPE... Alors, forcément, on ira chercher des immigrés moins mous! Il n'y a que des problèmes de mentalités et de représentations! Il n'y a pas de "lois économiques",mais des opinions mieux assénées que les autres. Chez les jean-foutres anti-école, le chômage sera quasiment total. Dans les banlieues, c'est un choix délibéré, au profit d'une économie parallèle et de la contstitution de "zones franche" banlieusardes et d'une milice potentielle pour le cas où des groupes factieux envisageraient un coup d'état d'extrême droite à prétexte social, à revendication indentitaire, dans la bonne vieille tradition des SA. Sauf que là, il y aurait beaucoup de "français de branche", d'ascendance immigrée... Autrement, le chômage, c'est 40%...dans les métiers non qualifiés ou devenus caducs, pour le titulaire de bac pro à la con, c'est ça... C'est dur. C'est terrible... Et pourtant ,il y a l'école classique, à la portée de tous, avec des programes fort légers et un niveau comparable à celui d'une paramécie anémique décérébrée... Pour les jeunes chômeurs issus de ce qu'on appelle encore classes, (afin d'amoindrir les responsabilités, mais qui sont des milieux dont les seuls handicaps sont la mentalité et les représentations, l'idéologie et les opinions) défavorisées, il n'y a qu'une chose à dire: il fallait aimer l'école, s'y adapter. Accepter de s'y ennuyer le cas échéant (l'ennui et un problème psychologique). En profiter, car c'est encore un privilège par rapport à tant de pays pauvres, même si le prof est "nul" (l'écouter apportera TOUJOURS quelque chose, même s'il est "emmerdant"). Dasn l'état actuel des choses, ce chomage de jeunes hostiles à toute culture n'est pas prêt de s"'arrêter. De plus, il est juste: on ne fait pas un drame des contraintes scolaires, on s'adapte, on apprend... S'ennuyer est grave! C'est une disposition d'esprit guérissable qui consiste en un terrible mépris des autres, comme de soi! C'est un sentiment, un affect, une attiude d'une bassesse révoltante! C'est autojustifié et ça amène à toutes les trahisons. DE toute façon, foi d'ancien mauvais élève, celui qui ne va pas bien à l'école ne va généralement pas bien chez lui et n'ira jamais bien dans la société! La responsabilité,mais s'il s'agit, en l'occurence, d'une mode antiscolaire de milieu, est individuelle, comme pour le sexismee et le racisme que l'on ne saurait excuser parce qu'il sont A LA MODE et populaires plus que bourgeois... L'ascenseur social est bloqué, comme dans certais imeubles de banlieue, par ceux qui les sabotent! Il y a du boulot pour ceux qui ne s'ennuient pas à l'école... Plein! LA servitude volontaire est coupable. On est responsable de son milieu. L'ennui est coupable! Et indigne! Nous avons besoin de vertus plus hautes! De dignité!