Diderot, le Déjà et autres Avant-Nous.

Parfois, ça me fait triste, d'entendre les gargaristes! Alors j'improvise: Début: La langue française n’est pas un gargarisme pour francophonie de confort, d’agrément et de fort complaisantes indignation vertueuses ! Diderot, le Déjà, le savait en sont temps. Y a du blanc qui nous voile le zieutage immédiat des bonheurs accessibles ici et maintenant. C’est du voile, du drapé, c’est le voile du temple comme celle d’un bateau de béton tout gravidolourdingue nommé « Partira pas » à grand coup de champagne éclaté sur le flanc ! Faudrait que ça zinzinule. Et puis ça dit du rien. La langue française n’est pas un gargarisme pour francophonie de confort, d’agrément et de fort complaisantes indignation vertueuses ! Senghor, le Mieux Que Ca nous le jette à la tronche avec une élégance que ça doit faire mal ! J’cause pas blanc, j’cause pas noir, j’cause toujours comme Déjà, je déjante et j’ois la sinistre cohorte des grammaticalitaires sanglés dans l’oukase à gogo ! Smaragdine grammaire, émeraude accomplie, rockn’ roll bordélique !Tu résistes à tout ça ! ET devant ces messieurs, gargaristes et consort, chaque ligne de Tardieu leur lance en poire blette : « A dit rin » ! La langue française n’est pas un gargarisme pour francophonie de confort, d’agrément et de fort complaisantes indignation vertueuses ! Villon le Chourineur déjà tout en avance s’amusait à écrire un français d’avant lui, archaïque et Vieux Temps que beaucoup en son âge entravaient nib que dalle ! Devant les règlements et les prisons chtarbantes, on est bien obligé de revenir aux sources, d’aller aux affluents et de chercher moyen de tâcher, car faut voir, de laisser vivre la parole des femmes, la paroles des hommes sans que le code pénal nous serve de guillotine tout autant que de de gradus ad parnassium ! Chouffe la langue, mon zami ! Y a du bonheur qui kiffe ! Et de la gouleyance estrapafourbissante La langue française n’est pas un gargarisme pour francophonie de confort, d’agrément et de fort complaisantes indignation vertueuses ! L’aujourd’hui, le tout simple le disent,l’air amusé… Apprendre le fancophone, langue d’officialité, permet d’évacuer tout français qui se vit : conjonctions au formol, adverbes cryogénés, clones de locutions, le tout correct en diable comme un bon roquefort soigneusement désinfecté par un trempage odieux dans une eau de javel, produit bien de chez nous ! Il va bientôt falloir installer la clim sur les cimes des Alpes, sinon, y a de l’air pur,et ça cause pas correct aux yeux des puristes, oui j’ai bien dit aux yeux puisqu’ils n’ont pas d’oreilles, même s’ils n’ont pas faim. La langue française n’est pas un gargarisme pour francophonie de confort, d’agrément et de fort complaisantes indignation vertueuses ! Julien Gracq le tenace envoie son boomerang sur des plages venteuse d’une Vendée qui s’en fout. Et ça revient, Messieurs, et ça revient, Mesdames, bien plus dru que l’on croit avec un rythme à lui qui ne ressemble en rien aux foutaises convenables ! Il y a de la révolte dans ce style de Gracq, et ça ne se voit pas, subreptice, efficace ! On est bien obligé de carburer l’idiome, par des mots au gratin pour faire le contrepoids. On se doit d’inventer pour pas faire du faux franc en sa fausse franchise d’imitation de langue. La tribu gargariste savoure ses bonbons rances. Et nous on liche la langue, même quand y a de l’english pour l’épicer un peu en tabasco rebelle, condiment de Louisianne ! La langue française n’est pas un gargarisme pour francophonie de confort, d’agrément et de fort complaisantes indignation vertueuses ! Y a Bibi la Purée qui pleurait Paul Verlaine ! Fin!!! Voilà, j'ai illustré un peu de langue à moi, dans la constance d'être, juste pour dire ça. Pour parler d'autre chose, je dirais autrement. Pareillement si je devais répéter la même chose en d'autres cironstances. Ce que dit l'écriture, c'est "parole d'homme"! Et l'écho, moins machiste,me répond "Et ta soeur"? Je m'en vais agraffer ma parole sur le zinc, en boire un coup à l'estaminet qui se trouve au coin de la rue qui tourne! Y'aura bien une frangine pour qu'on cause et qu'on voie!