19 mars 2006
Une femme obscurcie
Une femme obscurcie en travail d’elle-même
Désirait m’entourer il y a déjà longtemps
Une absence en son âme rendit inconsistant
Tout ce qui nous sépare, comme tout ce qu’on aime
Une collection de peurs que la durée amène
Comme d’étranges bêtes farcissait le printemps
Le désir d’amertume devenant astringent
A crevé mon silence, accaparant problème !
Avec des airs de rien, du néant familier
Comme deux appartements différemment meublés
On aurait vécu là, habitants de nos cœurs
Communicants, tranquilles, cosy, pouf et velours
Capitonnés d’ennui et de coussins d’amour
On vit ce que l’on voit, on le crie, on en meurt
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