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orlando de rudder
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29 janvier 2006

Monument au mort

Monument au mort. Au fil du temps, l’amour dont je vous parle devint d’abord solide. Cet homme et cette femme devenaient beaux et grands tels une statue de marbre éclaboussant les yeux par sa blancheur ardente sous un soleil costaud. Cette pureté là devint un monument dont la splendeur étale émerveillait pourtant. Un amour minéral requert l’éternité.L’éternité se fâche et fait pâlir la vie. Sur les pierres, elle crache des mousses parfois puantes et des spongiosités qui s’engluent tous les jours. Et l’on se rendit compte que, l’amour dont je vous parle ne se constituait pas d’un seul bloc, mais de deux. Des scissipartiés s’ensuivirent, car les jours ont tout le temps d’atteindre aux nuits profondes et aux engourdissements. Les blocs se scindèrent comme des paramécies,mais demeurèrent de pierre. Laquelle devint friable. Ils furent une seule restanque, faite de cailloux arides, avec, de ci, de là, quelques grains de mica qui brillait. Un mur à eux tous seuls, tenant par des poussières s’effritant peu à peu sous les efforts du vent. Parfois un gros mistral emportait le mica. D’autres jours Tiens, la pluie ! Elle dissolvait le poudre des pierres et la terre jointeuse que des racines cruelles poignardaient pour y vivre. Radicelles opiniâtres de misères et de plantes rudérales. Marcotage d’amour ne saurait trop durer… Voilà deux vie, en soi, en être, en précision. Avec la dérision de l’usure du temps. On s’en remet parfois. Je crois que c’est dommage. Toi qui fus mon amour, tu aurais dû me tuer…
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Commentaires
C
Bah c'est bien dommage. Mon blog aussi a été atteint de cette maladie, c'est tres contagieux il me semble...Ne t'en fais pas, si tu ne te grattes pas, ça passe tout seul!<br /> <br /> La poèsie est un souffle, un instant, une seconde. Une émotion qui passe...elle n'a pas besoin de psychanalyse je crois, non?<br /> <br /> Bonne journée cher ami
C
Bonjour Orlando, moi aussi j'ai bien aimé ton texte. :)<br /> <br /> Quand aux commentaires. Chacun voit midi à sa porte. Personnellement j'essaie de respecter tous les points de vue, mais je supporte difficilement les "sachants" qui veulent m'imposer le leur. Respect. L'amour je crois commence par cela. Mais peut-être que je suis une fieffée romantique.<br /> <br /> Amitié Chris
P
J'ai toujours pas bien compris ce que "gmc" te reproche !<br /> Mais moi ce poème, il me plaît bien , il me fait penser à certains tableaux surréalistes : des toiles de Max Ernst par exemple où l'on voit dans des nuits frottées de longues constructions emmêlées d'êtres singuliers. D'ailleurs la dernière proposition : "Toi qui fus mon amour, tu aurais dû me tuer" aurait pu servir de titre à une toile de Max Ernst, de Labisse ou de l'époustouflant Clovis Trouille.<br /> <br /> Patrice Houzeau
O
Finalement, il ne doit pas être si mal , monpoème! Voyez comme il dérange!!!! Hi! hi!
O
Il y a vraiment des choses qui m'échappent! Pourquoi écrire ce genre de choses? Pourquoi laisser de tels messages?
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