28 janvier 2006
Couleur douleur
Couleurs, douleurs.
Par les plus grandes peurs, celle qu’on ne conjure point, j’atteste, au nom des trouilles qu’on ne vit pas comme ça ! Chacun sait s’affoler, ô visages sinistres, couleur d’écaille d’huître et qui larmoient sans cesse.
Un homme avait épousé une femme silencieuse. Elle l’inquiétait. Pourquoi ?
Sur les tréteaux du jour s’abomine la vie en théâtre morose et qui se fait des scènes. On voit alors la stridence amusée de couleurs malpolies. Et leurs complémentaires qui montrent en tapinois que la vie, c’est pas ça !
« Ton regard couleur d’herbe »… lui dit-il un beau jour. Elle en répindit pas.Et jamais il ne termina sa phrase. A quoi bon dire l’amour ? Bah, le silence est d’or.
Artifices des rêves, cérémonies obscures, plus faux que la vraie vie qui d’ailleurs ment toujours. La femme aux yeux si verts, couleur d’alligator de dessin erroné échappait aux mot de cent et une façons. Ele se rêvait sans doute aussi naine que géante dans quelques souterrains mystérieux et hostiles. Qui n’eût aimé l’aimer en voyant ces yeux-là ?
Par les terreurs indignes qui vous salissent l’âme, par les fuites éperdues et les grandes paniques, je témoigne, certifie et j’atteste et déclare que c’est pas ça, la vie !
Les regards sont une foule. Vert c’est couleur d’espoir. Et de soulmission. Et la femme en question débordait d’artifices, se taire étant le moindre, devinez donc la suite !
Publicité
Publicité
Commentaires