Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
orlando de rudder
orlando de rudder
Publicité
Archives
16 novembre 2005

ZEn officiel

LEs Japonais zénistes, en MAndchourie appliquaient leurs principes. voici un extrait de Ni bonze ni laïc, LA voie du plus faible de Christian Pose (qu'on peut lire sur le net): Exterminer le soi et servir le bien public en tant que base dogmatique de l'orthodoxie impérialiste de Shiro Ishii (1892-1959), "guerrier divin pour la paix", médecin-général de l'Unité 731 pour la guerre bactériologique en Chine, d'après les oeuvres de P.Williams et D.Wallace : "La guerre bactériologique" (Albin Michel, 1990), et de H.Robert et J. Paxam : "Une manière supérieure de tuer" (Chatto & Windus, Londres, 1982) . "1- (...) Comparé à d'autres bacilles pathogènes, celui de la peste n'est pourtant que modérément contagieux, mais on peut cultiver les souches les plus virulentes et les rendre encore plus dangereuses. Le nombre de morts que peut alors causer la peste est hors de toute proportion avec celui des bactéries disséminées, et Ishii en déduisit qu'une épidémie de peste pouvait constituer l'arme décisive à laquelle il rêvait : il suffisait d'en cultiver les souches les plus virulentes (...)(The problem of Chemical and Biological Warfare, V.II Weapons Today, Institut de Recherche de la Paix Interationale, 1973) "2- (...) Pour Ishii, la peste présentait un autre avantage : on pouvait en dissimuler l'origine. (...) La peste n'existait-elle pas à l'état endémique dans de nombreuses régions d'Asie, en Inde, en Chine et en Mandchourie ? Toutes les conditions étant réunies pour assurer le plus grand secret, Ishii se mit au travail pour mettre au point sa première arme bactériologique. "3- (...) Presque tous les jours une odeur infecte et oppressante recouvrait l'ensemble de Pingfan. Cette puanteur émanait du saint des saints du complexe qu'était le bloc Ro. Là au rez-de-chaussée du bâtiment, on avait installé une vaste fabrique bactérienne, et c'est de là que filtraient ces relents (...) "4- (...) L'on commençait par composer un milieu de culture bactérienne fait de bouillon de viande, d'agar-agar et de peptone, que l'on versait ensuite dans des appareils inventés par Ishii (...) une fois chargés ces appareils étaient acheminés (...) jusqu'à des incubateurs dans lesquels les bactéries se multipliaient dans des conditions optimales de température et d'humidité. (...) Il fallait attendre deux jours pour récolter cette moisson de mort : elle se présentait sous la forme d'un coulis blanc laiteux (...) Lorsque le service n°4 fonctionnait au maximum (...) il était théoriquement possible de produire 300 kilos de germes de la peste. (Documents du procès de Khabarovsk d'ex-militaires de l'armée japonaise accusés d'avoir fabriqué et utilisé des armes bactériologiques, ed. de Moscou, 1950) "5-(...) A Lin-k'ou et Hailin, on obtenait en série, avec les mêmes méthodes, des bacilles de la typhoïde, de la paratyphoïde, de la dysentrie et du choléra. Lors de l'apogée de l'Unité 731 (Pingfan), la production des bactéries fut telle que, si elle avait été utilisée, les épidémies déclenchées auraient pu tuer plusieurs fois toute la population du globe terrestre. "6- (...) Il existait plus d'une douzaine de variétés de puces qui piquent naturellement l'homme, et Ishii se mit immédiatement, dès 1941, à rechercher laquelle pourrait être le véhicule idéal de ses cultures de peste. Or, pour obtenir un grand nombre de puces et les nourrir, il fallait capturer et faire multiplier d'énormes quantités de rats, ce qui devint la tâche principale du "bâtiment des animaux" que dirigeait Mitsuo, le frère ainé d'Ishii. "7- (...) L'élevage de rats avait deux objectifs : celui de nourrir les puces, celui de préserver la virulence des bacilles. De fait des dizaines de milliers de rongeurs furent entassés dans le "bâtiment des animaux". (Tsuneshi, Keiichi, "l'Unité de guerre biologique qui disparut", Kaimei-Sha, Tokyo, 1981) "8- (...) On calcula qu'une puce avalait cinq mille bacilles de peste en une succion de sang d'un rat moyennement malade, c'est-à-dire lorsque le sang de ce dernier contenait cent millions de micro-organisme par millilitre. Ces bacilles continuaient à se multiplier dans les voies digestives de la puce, si bien que quelques jours plus tard, on distinguait déjà au microscope des formations infectieuses dans l'estomac de l'insecte. Puis l'estomac se soulevait, obstruait la gorge et l'oesophage, lesquels se distendaient. C'est à ce stade de la maladie que la piqûre de la puce devient infectante. En effet, les parois de son pharynx et de son gosier se contractent quand elle arrête d'aspirer le sang, et elle régurgite ainsi dans la blessure qu'elle vient de causer dix à vingt quatre mille micro-organismes dont certains passent dans le sang de leur nouvel hôte. Si ce dernier est prédisposé, il contracte immédiatement la peste bubonique ou septicémique. Ishii constata qu'une puce infectée et dont le gosier était ainsi bloqué survivait un mois, et qu'une seule de ses piqures pouvait alors être mortelle. ("Plague-The Vector", Encyclopaedia Britannica, William Benton, Londres, 1964) "9- (...) Le service n°2 disposait de quatre locaux spéciaux pour l'élevage industriel des puces. (...) Des jarres étaient bourrées de pailles de riz pour que les puces restent bien à l'intérieur, puis l'on introduisait quelques puces ainsi qu'un rat blanc qui leur servirait de nourriture. Le rat était immobilisé de sorte qu'il ne puisse détruire les puces. Les puces seraient plus tard enfermées dans des bombes en porcelaine et en céramique, lancées d'avions et explosant avant de toucher le sol (1943-1944). Le taux de survie des puces après explosion était de 80%. Et leur piqure était désormais mortelle. "D'autres bombes en céramiques, porteuses de bactéries de tétanos et d'anthrax, furent considérées comme utilisables sur le front. Celles chargées de germes de typhoïde et de dysenterie concerneraient des attaques sur l'arrière des lignes. ("Procès des ex-militaires japonais et armes bactériologiques à Khabarovsk, 1949, ed. de Moscou, 1950) "10- (...) La bombe Ha devait répandre de l'anthrax pulmonaire sur les champs de batailles; elle était mortelle pour les hommes et les animaux. "(...) Les bombes à puces Uji s'attaquerait à la population civile et au bétail. Des centaines d'expériences eurent lieu dans le plus grand secret avec les bombes I, Ro, Ha, Ni, U, Uji, Uji-50, Uji-100 et Ga en verre. (...) L'on étudia plus encore le boutulisme, la brucellose, le choléra, la dysenterie, la gangrène gazeuse, la morve, la grippe, la méningite cérébro-spinale, la salmonellose, la variole, le tétanos, l'encéphalite provoquée par la tique, la tuberculose, la tularémie, la typhoïde, le typhus et d'autres agents toxiques tels le fugu, la fièvre hémorragique et le tsutsugamushi. (Thomson, Lt.col. Arvor.T. "Rapport sur la guerre bactériologique japonaise, Forces du Service de l'Armée, Camp Detrick, Maryland, 1946) "11- (...) En parlant des possibilités d'infecter les produits alimentaires, Ishii déclarera qu'il sera effectué des recherches utilisant des bacilles de choléra, de dysenterie, de typhoïde et de paratyphoïde afin d'infecter des légumes, des fruits, du poisson et de la viande. L'on crééra même un groupe de sabotage au sein de la 2ème division des Forces Terrestres du Quartier Général Impérial... l'on utilisera des stylos injecteurs de bactéries, du chocolat infecté de bacilles d'anthrax et, en association avec l'Institut de recherches techniques de la IXème armée, l'unité de Ishii travaillera au lancement de plusieurs ballons géants porteurs de germes qui traverseront le Pacifique jusqu'aux Etats Unis." (Procès des ex-militaires japonais à Khabarovsk, 1949 ; Bacteriological Warfare, Sunday Mainichi, 27 janvier 1952 ; Rapport de la Commission scientifique internationale pour l'enquête sur les faits concernant la guerre bactériologique en Chine et en Corée (ISC), Pékin, 1952)
Publicité
Publicité
Commentaires
C
Hallucinant. Le côté "artisanal" de la démarche pourrait faire sourire. Jaune. C'est le cas de le dire. <br /> <br /> On a souvent lu et entendu que le sida serait en fait une sorte d'arme bactériologique échappée malencontreusement (?) d'un labo, qu'en penses-tu?<br /> <br /> Chris
Publicité