4 novembre 2005
Zodiaque
Zodiaque.
Bétaugé, Canlivi, Bascosa, Caverpoi.
Lier au mot : Le sens s’estime au trébuchet des jour ! La parole c’est du temps.Perdu pu gagné, qui sait exactement ?
Bétaugé, Canlivi, Bascosa, Caverpoi.
Sert-on la neige ? autrefois, on la parfuait, on la sucrait : ce furent les premiers sorbets. Madame de Médicis s’en délectait avant de retourner à ses horoscopes. Le froid peut saisir lors d’une chaleur extrême. On suce la fraîcheur, on halète comme une petite chinne, puis enfin, on en meurt… si telle étoile l’a dit., au fait, le voudrait-elle ?
Bétaugé, Canlivi, Bascosa, Caverpoi.
Lance le pion : celui des dames est sans pile ni face. Pire qu’un dé. Rien à faire. Pas de sort : du Destin. Manque de pot, j’ai les foies, ceux qu’on arrache au ventre des oiseaux encore brîlants de leur mort récente. Le temps s’allonge, se poursuit. Le durée s’éternise. La fin s’approche. Seule la mort ne manque pas. Elle n’a qu’une parole et mérite confiance.
Bétaugé, Canlivi, Bascosa, Caverpoi.
Gîte à terre ! Allonge toi sur le sol. Dors sans sépulture : on peut devenir lièvre et consulter le temps. C’est plus sage de rêver. La moisson des jours inquiète sans arrêt. Ce qui dure s’use donc. On ne sait plus savoir. Prévoir ? c’est de la banque. Le risque nous échappe. Un silence de l’Orient nous fait beaucoup de peine. La pluie larmoie au ciel et je n’ai pas le temps. Qui mourut hier soir ?
Bétaugé, Canlivi, Bascosa, Caverpoi.
Prie les cornes : Baal ou minotaure,le Baphomet aussi. Il nous faudra des dieux toujours plus inquiétants. Ajoutons-leur des dents qui déchirent et dévorent. Crachent-ils du feu ? Ô mon étoile se meurt. Sainte Marie, mère de Dieu, console avec sapience. Un œil au cœur du ciel nous regarde ou nous guette. Il saura quand viendra le moment importun. Car la frayeur fait vivre autant que l’injustice.
Bétaugé, Canlivi, Bascosa, Caverpoi.
Sauve les poids. Les plus lourds, les talents, ceux qui pèsent ou écrasent. Ceux qu’on enterre parfois. La révélation ressemble à la douleur. On peut se convertir à son propre soupir. L’aptitude à revivre ne satisfait jamais. Il faut recommencer sans connaître de raison. Les doutes on une odeur. Il est une saison où fleurissent, plurielles, des millions d’obsessions. Elles tourmentent à souhait. On en meurt quelque fois. Ou encore par mémoire, des crimes remémorés. Voire des pratiques et des mnémotechnies :
Bétaugé, Canlivi, Bascosa, Caverpoi.
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