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orlando de rudder
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23 octobre 2005

CElui qui souffre a tort

Ceci n'est pas seulement une réponse au commentaire de Carpofolo sur mon message concernant le conformisme antiscolaire. Alors je le mets ici! C'est rigolo!!!! Voici donc: Celui qui a souffert et qui se plaint est un traître. Comem celui qui fait chier els autres avec ses problèmes. Personne n’a souffert de son enfance, ou presque qu’Hitler, Guy Georges, Lucien Léger… Ou on meurt, ou on devient un génie, ou du moins, quelqu’un qui répand le bien autant qu’il le peut. Si c’est trop dur, on voit un psy et on PAYE. Il n’y a aucune raison de se plaindre, de se confier, de décharger ses poubelles intimes sur les autres. On paye bien une taxe sur le ramassage des ordures ménagères. C’est à peu près pareil. On est responsable de son milieu, de son histoire, de sa souffrance. ;LE passé est devant nous : il nous appartient d’en faire un élément efficace d’une vie harmonieuse, ou de le gâcher sous prétexte d’un deuil ou d’un orphelinat. L’honneur d’avoir souffert nous aide à devenir meilleur. LE reste n’est que trahison. Celui qui a morflé et qui fait souffrir un autre est deux fois plus coupable qu’un salaud ordinaire. Sauf qu’il n’y a guère de salauds ordinaire : rien que des gens qui excusent leurs méfaits par une histoire personnelle bien arrangée : l’identité, c’est ce qu’on se raconte à soi-même. Quand une « bourgeoisie éclairée », une « gauche caviar » donne l’idée au peuple de se révolter, on pille les arsenaux. On se sert des fusils de l’armée du roi pour zigouiller les soldats du régime. Certains vont même jusqu’à entrer dans l’armée pur apprendre les techniques de la guerre. LA culture est une arme. Goebbels, fin lettré, philologue, le savait. Son épouse, aussi cultivée, élégante, bouddhiste depuis l’enfance, et qui avait appris l’hébreu le savait aussi : l’urgence était d’en priver le peuple. IL ne faut pas attendre que les soldats du pouvoir nous offrent les fusils : ce sont des prolétaires obéissants. Il faut prendre les fusils. LA culture, c’est pareil : le système est là. Il invente des sous-culture et des ZEP pour refuser l’accès à l’arme. Et pour nourrir la petite bourgeoisie du social. Bref, il transforme les fusils du pouvoir en pistolets à bouchons. La culture, ça se prend. C’est aussi un combat : celui du plaisir. Le plaisr est une arme efficace et somptueuse. Elle ne plaît pas aux pouvoir qui préfère promouvoir la chansonnette que la poésie ! vivent les révoltes logiques, déchaînons les forces de la joie ! Devenons des révoltés souriants ! Et gagnons ! N’attendons pas le « peuple » pour cela ! Il est contre, en général.Ou alors il met au pouvoir Staline, à la place du tsar… Et les pauvres morflent, comme d’habitude : l’ennemi du pauvre n’estpas le bourgeois (on peut s’arranger avec le bourgeois) mais el travailleur (Voir Engels et les fameuses pages de « laSainte Famille », si peu citées par les marxistes. Celui qui souffre à tort, constitue un danger et inflige sa souffrance aux autres.On doit l’aider, certes.Mais surtout lui donner des coups de pieds au cul, lui introduire du poil à gratter dans les oreilles (ou le contraire, j’sépu !)pour dégager l’ouïe et l’entendement ! Les flics sont des prolos, ils en ont plein le dos ! LE pouvoir est sympa : il exploite les veules, ses propres partisans ! Plus il est dur, plus il est loué ! Chantons sa gloire ! Il est génial ! Ils l’ont voulu ! Ils l’ont eu ! Joie et bonheur ! On élit des salauds ? On morfle salement : ma vie est bien faite. C’est bien fait ! Je n’ai JAMAIS souffert, moi ! Pour qui me prenez-vous ? Ppur quelqu’un qui se plaint ? Pour un pote à Sarko ? En revanche, il m’est arrivé d’être contrarié par des événements similaires à ceux dont se plaint mon correspondant. A d'autres aussi. A des douleurs. C’est très agaçant. Voire même désagréable… ET je compatis par expérience. Rien de plus!
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