17 octobre 2005
Non mais des fois!
On me reproche parfois la parenté de l'un de mes livres avec les idées de Badinter. JE la revendique: c'est aussi un hommage à la grande Elisabeth.
On me reproche aussi ma "sévérité" envers le féminisme pataud, libéral, voire d'extrême droite qui court à présent les rues. C'est dsans doute que je suis vieux jeu, ayant milité dès 1969 dans ce qui llait devenir le MLAC, aun Lycée.On organisait des "charters" pour la hollande et l'on risquait gros (on était encore mineurs 21 ans à l'époque) en favorisant ce qui alalit être nommé l'IVG.
De plus, j'ai eu la chance d'être élevé en grande partie par des femmes dont le moins qu'on puisse dire est qu'elles refusaient le victimat, qu'elles étaient actives, fortes, grandes, de fieffées emmerdeuses parfois, mais énergiques, vaillantes et décidées. Il a fallu que je dépasse l'âge adulte pour rencontrer des femems médiocres: j'ignorais qu'il y en eût! Quelle ne fut pas ma déception! C'est comme si j'étais passé de Colette, de Georges Sand, Sophie Germain et Germaine de Staël à des pots de yaourt vides! Qu'on me comprenne!
Et d'ailleurs, il me plaît de louer mes grands mères, mes soeurs, ma fille, tant de femmes que jai connues. On est loin des complaisances courantes!
Et aussi les femmes d'ici, dans les villages du Nord.Là, elels ne sont pas à la fête! Rongées, rendues tremblantes par le caféisme, elles cognent, elles se battent, elles résistent. En méprisant le féminisme des "bourgeoises parisiennes"! Elle sont dégoûtées par el féminisme. Elels sont brisées par le travail ou par l'isolement.Ici, on ne peut pas nier que les femmes sont parfois coupables de "violences conjugales". Elles se battent à grands coups de poële à frire, attaquent et mordent. Certaines sont battues, vraiment victimes: ont les voit, diaphanes, courbées, comme errantes en allant faire leurs courses. Elle épareraient au Fouquet's. Il y a aussi des femmes maltraitantes, des criminelles: tout ce que la misère peut donner...
Et ourtant, dans tout ce malheur, parfois complaisamment cultivé, il demeure une sorte de sauvagerie profondément humaine. Tragique... Allez leur dire qu'elles sont victimes! C'est un coup à recevoir un coup de poing dans la gueule. Et ça cogne fort, une Hennuyère "de base", une villageoise de l'Avesnois! N'empêche qu'elles se plaignent tout le temps...Elles sont vraiment victime. Mais le leur dire c'est, direct, "un bon coup d'ramon su t' goule, t'es nin d'min coin, ti! Qui c'est m'n homme? j'sé nin, mi!". Fierté, bêtise, médiocrité, gandeur: quelle salade!
Contradictions, ambiguïté, férocité, amour déçu, tendresse on ne peut plus rêtive, voix éraillées, alcoolisme, caféisme... Fièvre de la résistance à la mort lancinante, quotidienne...
LEs hommes? Bah! Ils ont le bon goût de fuir, ou encore de mourir jeunes, grâce aux bienfaits de l'alcool... Il cognent, certes, mais pas trop longtemps: ils s'esquivent poliment en dégueulant leurs tripes après une dernière cuite, le foie élégamment explosé par la cirrhose... Ou alors, ils meurent sur la route avec 4 ou 5grammes d'alcool dans le sang, au volant de leur Gamma GT! Bref, ils sont fort délicats! Ils ne font que passr, foutre la merde, et se tirer. On n'est pas plus gentil! PArce qu'après, on peut se plaindre durant des décennies tout en allant fleurir la tombe du tortionnaire dégueulasse...
Ah, c'est pas zen, tout ça. au Tibet, en Inde, dans le monde arabe, ces femmes seraient déjà exécutées... Et les mecs continueraient, tranquilles...
C'est pas zen, mais c'est humain. C'est moche, mais ça vit. ET que l'on me comprenne: la violence conjugale féminine est tout aussi condamnable que l'autre.Elle est d'ailleurs beaucoup plus fréquente qu'on le croit. Encore une fois, la nier, c'est aussi nier les femmes. Et leur humanité.
C'est-y pas beau, la vie?
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