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orlando de rudder
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30 septembre 2005

Végétarisme cannibale (enfin presque).

Le Hufu.Du sacré en toc! Nous vivons à l’époque des ersatz, du faux, de l’imitation. Et des régimes étranges. Il y a eu les folies crues du Docteur Bircher (dont l’institut imbécile à cependant inspiré Thoms Mann pour La Montagne Magique), l’invraisemblables abbé Kneipp et les subtilités végéttariennes dont on veut ignorer qu’elles proviennent des traditions les plus cruelles, meurtrières et misogybes qui soient. Mais personne ne célèbre à part Martin Monestier et, jadis Michel Journiac (qui fabriquait du boudin avec son propre sang), le cannibalisme. Il est vrai que, de ci, de là, des lois en limitent la possibilité. Que faire ? Dévorer l’amour de sa vie est interdit. Comme manger le foie de son ennemi pour en acquérir les qualités. Aussi a-t-on pensé à tâcher moyen de remédier à cet état de choses fâcheux. Grâce au hufu. Quoi, me direz-vous, s’agit-il de manger une monnaie à l’effigie d’un tigre ? (car c’est le sens chinois de ce mot) Pourquoi ne pas, dans ce cas, bouffer du lion ? Erreur : le hufu n’est autre que la contraction de humanflesh et de tofu. Le tofu est déjà un désastreux pâté de soja, vaguement supportable en tout petits dès dans une soupe miso et quelques autres préparations. Le hufu est donc un tofu. Mais pas n’importe quel tofu. Les fabriquants font appel à des instincts qui nous seraient ancestraux autant que constitutifs. Et c’est pourquoi ils ont créé le susdit hufu, contrefaçon de chair humaine. Car ce tofu a, paraît-il la saveur de nos semblables. Il a même, tenez-vous bien, convaincu de vieux anthropophages des îles Fidji. Que demander de plus ? Voici une recette à base de hufu, qui serait l’adaptation d’un plat américain, plus élaboré que le traditionnel "Aztèque au poivre" : Ragoût Humain des Aztèques Ingrédients : 6 poivrons, rouges ou jaunes 8 tomates mûres 2 carottes 1 livre de Hufu 2 cuillers à soupe d'huile végétale 2 tasses de bouillon de bœuf. Coupez les poivrons en s morceaux. Réduisez en pulpe les tomates au mixer. Coupez les carottes en tranches. Huilez le hufu et farinez-le. Passer à la poêle avec deux cuillerées à soupe d’huile. Faire bouillir 2 litres d’eau et ajoutez-le à la préparation avec le bouillon et les autres ingrédients. On ajoute ensuite, si l’on a pu s’en procurer, des fleurs de courgette… On voit qu’il s’agit un ragoût plutôt classique, et pas très bon, qui pourrait se concocter avec n’import quelle viande ! Mais attention! Ce plat se déguste lors des cérémonies sacrées avec sacrifice humain. Libre à vous d’en envisager la possibilité de reproduction, à vos risques et périls ! Le site ci-dessous mentionné décrit ces fêtes barbares! Ensuite, il suffira de tirer à la courte paille, si comme la marée de Vatel, le hufu n'arive pas à temps! Attention : le cannibalisme aztèque est révérences au dieux ! Il va donc falloir du recueillement ! Même si c’est franchement dégueulasse ! Même s’il s’agit d’un cérémonial aussi fallacieux qu’une messe dite par le Pape (lequel ? Les deux, mon Capitaine !). Même si notre pratique est aussi faux-jeton que la plupart des "tala" et autres pharisiens ordinaires! Qu’ajouter à cela ? Pas grand-chose, peut-être rien. Le gourmet tiquera cependant. De quelle viande humaine s’agit-il ? L’amateur, chez le boucher, choisit son morceau : rumsteck, entrecôte, merlan, gîte, paleron, etc. Pourquoi donc, le hufu n’est-il pas ainsi différencié ? De plus un vrai cannibale saurait distinguer la cuisse de chaperon rouge de l’araignée de grand-mère ! N’oublions pas la provenance. Le bœuf de Salers est merveilleux. ;Le charolais connaît une juste renommée. La belle bleue mérite un label rouge.Le black Angus se savoure volontiers ! Alors ? Un cuisseau (ou cuissot j'en appelle aux connaisseurs pour décider de la graphie idoine. qu'en eût dit Mérimée?) de marguillier ? Un osso-bucco d’Italienne ? Un bortsch de vieux cosaque mariné ? Un hamburger de Yankee?Dilemme ! Le hufu permet une belle hyprocrisie : être végétarien tout en goûtant une viande tabous ! Ô joie des arangements et des compromissions ! Pensons à remercier les dieux ! Ajoutons que le hufu est hors de prix ! En attendant, je préfère ne pas changermes habitudes et m’en retourner aux produits traditionnels… C’est plus sûr. Et manger comme un ogre! On trouvera tous les renseignement voulus, et d’autres sur le site : www.eathufu.com
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