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orlando de rudder
orlando de rudder
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14 janvier 2006

Du fond de la misère

L’enfant pourri. Je crois que ça arrive plutôt le matin. Dans le froid. On se réveille. On pue. Comme tous les clochards. Mais voici qu’on pue autrement. On essaie de trouver un endroit pour les besoins du corps, parce qu’on est quaisment obligé de faire...
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4 janvier 2006

Mon ancêtre Bohémond

Mon ancêtre Bohémond. Pour Alain Pouillet Mon ancêtre Bohémond n'intéressait déjà personne lorsqu'il se tenait debout, vif et l'oeil frais. C'était un chevalier perdant. Il revint de croisade, un beau jour de septembre, contrarié par une entorse au genou....
3 janvier 2006

autocritique

Autocritique. Jean-Alex Duglantier a des moustaches hideuses. Il pourrait les raser, mais ça changerait rien: il resterait pas beau. Adeline Marocquart, ses jambes, elles sont bien courtes. Sa poitrine est faiblarde, c'est pas comme la Lola. Lola Longanissa...
2 janvier 2006

Le piano prévoyant.

Dans une vie déjà longue,j’ai connu un piano prévoyant. C’est une idée curieuse, car la prévoyance constitue, m’a-t-on dit, elle aussi, un instrument. Elle demande autant de savoir-faire que l’inquiétude. Ce piano frémissait normalement sous les doigts...
31 décembre 2005

On looms bitter and blue

Time goes on! Mock hours are sometimes spent. I've known several wives of mere melancholy. Several wives woving, on looms bitter and blues, words of love and poetry. With a somewhat red thread. Heartache's shenanigans. Primeval absurdity.That'all, fo...
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27 décembre 2005

Le Cimetière ensoleillé.

Jour de lait et de beurre. Le soleil blanc n’a guère pitié du regard ! Voici le premier éblouissement (lever aussi les yeux vers les nuages, drapés pour la pklupart, tandis que d’autres singent l’absurde : Des fantômes de saindoux ! Et braver mon propre...
26 décembre 2005

Cette femme...

Le soleil qui sourit voudrait que je sois amoureux. L’amour manigance à tour de bras. Je devrais devenir heureux. Mais je me suis défait des passions trop clinquantes. J’ai continué la journée, comme si de rien n’était. En gros, je l’ai vécue, comme on...
24 décembre 2005

Sur le quai de la Sambre

Sur le quai de la Sambre vivait une femme triste. Peut-être même brutale. Elle existait sans façon, va-de-la-gueule s’il en fût. Assise au bout du bar, elle zieutait le journal, soigneusement indifférente. Maubeuge, certains jours, prend des allures marines....
24 décembre 2005

Pourquoi pas, en effet… ?

On s’invente l’origine. La renaissance, pardi ! Opinon raisonnable à deux corps qui transpirent. Vraiment ? Cette sueur nous vernit. Chaque regard est une flamme à nos propres yeux. Ce soir, ça tangue et ça divague.Qui est la terre brûlée ? Ensevelissons-nous...
23 décembre 2005

Pourquoi aimer?

La neige en pente, comme une dalle, recouvre la pelouse inclinée. A flanc de côteau, on vit quand même. Tout penche, sauf l’humain qui se veut droit. Le ciel s’en fout. Pourquoi aimer ? Ca me rend malheureux. J’ai soif d’alcool trop fort. J’en boirais...
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