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orlando de rudder
orlando de rudder
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15 mai 2006

Je m'en vais au destin

Je m’en vais au destin comme un coq sous la lune, Sous la lune nyctalope et qui scrute en veilleuse Même la lumière dort et des brumes scabreuses Parfument le carrefour de malice opportune. Acre fraîcheur du monde, vieux tabac, picayune, Une sorcière...
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15 mai 2006

Tout perdu ?

Tout à perdre, peu importe, tout perdu : l’inconnu .Maintenant, mon désert s’octroie mille lumières. Tout perdu, mais le jour… Insistance du jour, désarroi de la nuit, amertume d’armoise et silence en plein cœur. Réalité volubile avec ses bourdonnements,...
15 mai 2006

Chi va sado va maso

Un amour veule et vif, édulcorant, salace, Pétrit le cœur trop dur de plus d’un vrai méchant. Un amour véritable, féroce et stridulant Fait d’absolu cruel, de larmes et de menaces. Comme la montre égrène le temps et le ressasse, Cet amour trop dentu ronge...
14 mai 2006

LA DURE ECOLE DE SOLITUDE.

Mon cœur, mon cœur s’amuse à contre-temps, en anacrouses débordantes, en zim boum boom de temps en temps. La dure école de solitude est un bâtiment de chair crue. Toutes les salles sont désertes et le maître s’est perdu. Les murs sont reliés de chagrin...
5 mai 2006

Multitude

En dehors de nous-mêmes, nous bâtirons la crasse ! Le vil Espace caduc des dénigrements veules. Le mesquin défini comme un jour qui se lève. Celui qui se recrée entre deux temps à perdre. On se jettera des regrets sur la gueule. On raira, on brâmera,...
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5 mai 2006

On n'est pas des boeufs

Quelles sont ces vacances ? Un vide incertain. Ai-je pu décider ne ne plus commencer ses résignation ? Je devrais acquérir sur un marché normal queluqes glapissements pour colère au détail. Des bœufs paturent. Ils sont chauds. Qui les mangera ? Des événements...
3 mai 2006

Duos des saltimbanques du Pont-Neuf.(fantaisie évoquant les farceurs du XVIIe.s)

Nous sommes deux maroufles à trogne amusatoire, Des bouffons assoiffés, pissedrus, torchevins, Lichebière, (et beaucoup!) boit-ce-soir-et-demain Goulafres admirés sur tous les champs de foire. On est les glouglouteux, on ne boit que pour boire, On rote...
3 mai 2006

Le nerf.

Tout le travail d’estime d’une foi sans croyance N’achève pas le monde en un tout réuni Ni ne donne le jour à la voix, au déni. Mais le nerf ? De belles femmes bâtirons la distance ! Croire suffit à se croire et tout devient constance Tranquillité hostile...
1 mai 2006

Gâteau d’amour !

Lingot de beurre, comme l’or fondu : vivre à temps plein, et vivre trop ! Devenir ogre de l’air ambiant, du temps qui passe, ô ma fringale ! Viande tendre et juteuse à souhait, ça sent le feu et l’abondance, le poème cru, la crème fraîche : l’excès sincère...
30 avril 2006

Une petite abeille.

C’est tard au caboulot. Une petite abeille va piquer un chat. Un homme aux ongles sales boit un café sans lait. Il est veuf en lui-même de sa biographie.Il n’a rien à dire. Mais ça le démange. Il se grattera : ongles en deuil. Stries noirâtres à demi...
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