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orlando de rudder
orlando de rudder
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20 juin 2007

Dernier instant d’un condamné.

Hache double, hache cruelle au métal glacé. Avec un oeil miroir où s’emmanche le fer pour regarder la mort et le sang ravageur. Rien qu’elle et moi, la mort : on n’y voit que du feu dans les yeux, regard tout ouvert en bec d’engoulevent. Etoile pourrissante,...
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19 juin 2007

Orage!

Pluie qui cogne! .. Y a t-il moyen d’être quand le chien meurt de trouille ? Terrible : pluie, orage, tonnerre ! Hier fut effrayant ! Avec des flammes au ciel, avec le chien qui hurle à s’en faire gicler les yeux hors de la tête ! Certains éclairs singent...
18 juin 2007

Espoir

Elle ne date pas d'hier, la trouvaille d'oraison! Elle fabrique de l'espoir,parfois ric-rac, mais bon: cela vaut mieux que rien ou que bien pire encore! Pour étayer le monde, sans doute nous faut-il cette extravagance féconde.. .Savourons donc l'espoir,...
16 juin 2007

Eloge de la partition.

L a partition alors ! La feuille chargée de signes ! Feuille qui chansonne, qui musique, la partition ! l'air qui ravit ! – solennel ou banal !- Lancinant comme la pluie. Ils sont taiseux, lamélodie,la mélopée, le mélisme, l’aria, la chansonnette, la...
15 juin 2007

Ce n’est pas par hasard : La guerre est revenue!

La guerre ? On l’a bercée dans son berceau d’aube froide ! Et puis on l’a pilée comme un glaçon joli. Elle fut comme des diamants ou le verre fracassé d’une fenêtre aveugle ! Tant d’hommes ne voient plus rien qu’on ne voit plus non plus ! Et les oiseaux...
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14 juin 2007

Matines aux deux cœurs muets

Et voici donc, la vie, entre deux mondes taciturnes, nuit qui s’achève, matin venant : le chien mange le loup et moi une tartine après avoir croqué en plein corps de ma mie. Je veux vivre beaucoup mieux que l’oeuf-dur-mayonnaise ou que le chien qui pue...
13 juin 2007

Désordre.

Il y avait des vers blancs dans le yaourt à boire, de la buée sur la cuiller en bois, des taupes tuées sur la margelle, à gauche, et des coquilles en pleine page. Il y avait des cailloux dans le tout-à-l’esbroufe et la soupe se figeait sous l’œil de la...
12 juin 2007

Six-quatre-deux et cinq moins un.

Non : l’air de dire n’est pas coutume ! A pied s’en foutent les gens qui passent ! A moins d’avoir l’humeur enclume, les yeux battus au knout du temps ! Et la parole à fleur d’idiome renâcle à sec sans dire pourquoi : C’est aujourd’hui qu’on vole au vent...
10 juin 2007

Evohé poil aux pieds !

On y revient toujours. Le passage à niveau a vraiment l’air trop bête. Et les arbres ! Un jour, il faudra que la forêt voisine nous rende des comptes. Elle a trop l ’air d’être comme elle est. Avec ses arbres bêtes et es animaux tristes de vivre en pleine...
9 juin 2007

Je parle du labyrinthe enchevêtré!

Je parle du labyrinthe enchevêtré. Celui qui s’est ébouriffé, devenant plus dangereux. Je parle du labyrinthe arbitraire, qui n’a pas de raison et qui peut se retourner pour devenir dehors. Je parle du labyrinthe en chevelure décoiffée, en embrouillamini…...
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