orlando de rudder

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Mes yeux dans tes oreilles.

Je te les flanquerai, mes yeux dans tes oreilles. Chacune. Ce sera fière secousse à nulle autre pareille. Le lierre demeurera sur la façade, tu sais. Même sous la neige. Le bouton de la sonnerie pense entre deux chocs. Rien n'oubliera rien. Tandis que...

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4 avril 2009

Fériés.

... à vous: bien. l’Espace et hors-jeu à mes os. Il pense. A quoi? On déglutira sans raison. Dans le monde extérieur.Ce sera du saumon pour toute la la famille. Et des langues de boeuf sur le restant qui boit. ... à vous ce bord de lèvre chair de l’homme...

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3 avril 2009

Maisons de paille.

Pour une après-midi, c'est une après-midi. Avec des heures énormes et qui ont disparu. Tous les morts sont idiots à cause de la mort même! En ouvrant le soleil ça te fait le temps lourd. Moi, j'ai des minima en déroulé désordre. Avec des murs de foin...

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3 avril 2009

Ode.

Peu de chair: ma place. Quand pourrai-je vivre en porc ? Le 19, j'irai voir la mer. Elle manque de ventre! On l'aime quand même un peu..Je te préfère, cochonnes avec tes vagues à l'âme et tes lames de fond charnellement voraces. Quand un ventre disparaît,...

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28 mars 2009

Mynheer

La pluie ! Maintenant ! Les gouttes sont grosses, on dirait des méduses. Certaines tombent misérablement On a l’humeur banale : il pleut. Drache ! Aldegonde Van Steen nous éclabousse de pensées. De citations moites. Elle rabâche et la mort de Mynheer,...

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7 mars 2009

L'homme au sanitaire.

Cet homme se déplace avec un sanitaire en ce que la matière disparaît: on appuie sur le bouton pour la vie.L'existence. Pour aujourd’hui, semaine à poil! Consultons le lexique à couverture-mouchoir pour savoir commen s'appellent les tiges de moisissure.Il...

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2 mars 2009

Tais-toi!

Quand j'ai appuyé sur l’Acteur la doublure ressemblait à l' un des nôtres. Un mort, peut-ête.Ce qui m'adonné de l'écriture lourde maximale et qui signifie. Ainsi ai-je pu obtenir une ombre.Je n'en mangequ'une par jour. Cette pratique vient de longtemps....

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12 décembre 2008

Plusieurs poèmes republiés

Il y a quand même du chien dans les amours anciennes . Il y a quand même du chien dans les amours anciennes, les tenaces assidues qu’on ne peut oublier, celles qui poissent un peu mais qu’une douceur lourde fait qu’on devine bien que ça dure toujours....

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12 décembre 2008

Le vieux cabaret.

Le sol est dur au danseur mou avec ses pieds en endroit sûr ! Et le spectacle d’abandonne à l’habitude d’un vieux trantran ! Mais il vivra, ce cabaret, ancien comme il n’y en a pas deux… On l’a fondé, croyez ou pas, en l’an mil neuf cent vingt trois !...

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12 décembre 2008

On vit à petit feu le regret d’être soi.

On vit à petit feu le regret d’être soi. Il eût été douillet de conserver l’amour en sereine incidence. D’y voir clair. Mais les jours s’encombrent bien trop souvent d’eux-mêmes. Alors, forcément, ça fait mal. On est mal. On vit à petit feu le regret...

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