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orlando de rudder
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26 mars 2014

La fille de magazine pour messieurs turgescents

 La fille de magazine pour messieurs turgescents  en a gros sur le cœur. Opinant du bonnet, 95C, elle a donc accepté de montrer ses nénés sur les photos glacées qu'elle met en chaleur. Ca fait pas du bonheur vu que c'est pour du beurre, en plus des épinards. Il faut gagner sa vie et l'on fait ce qu'on peut. Faut payer l'électrique, le gaz et le manger. Ce n'est pas fatiguant de gagner sa vie à la force du poignet.

Avec l'apoilitude, elle règle son loyer ; Ca ne l'empêche pas quelquefois de chialer. Il n'y a plus de rimmel et les larmes sont claires c'est la vertu solide de son eye-liner. Alors l'eau des ses yeux tartine ses volumes qui, reliés pleine peau, auraient la chair de poule sans les larmes tiédasses car le froid de la vie, bordel ! C'est du commack !

Elle ne sait pas pourquoi elle pleure comme ça sur ses beaux nichons tristes qui ne font pas éponge et qu'il faut essuyer au kleenex parfumé:ça coûte un peu plus cher, mais c'est moins maussade.

Comme le clown triste elle  ne sait bien pleurer qu'à visage tartinés de cosmétique: il faut bien se cacher quand on se montre toute pour allumer le mâle. Ca ne brûle pas les joues, le gros pleurnichouillis, la peau est isolée d'un maquillage épais qu'on pourrait enlever à l'épluche-légumes, ce serait plus rapide. Mais on a tout le temps.

Alors les larmes froides dévalent les clavicules, inondent les nichons et ça les fait pointer. Ca chatouille peut-être, mais pas pour rigoler. On sourit bêtement devant le photographe afin de faire sortir le petit oiseau en ouvrant l'objectif. Après quoi, on 'a plus que se rhabiller. La fille de magazine pour messieurs turgescents en a gros sur le cœur.

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