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orlando de rudder
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8 décembre 2013

Le chant des tronçonneuses.

Le chant des tronçonneuses s'est calmé dans la forêt voisine. J'en reconnais maintenant les modulations diverses et l'étonnante variété des intonations de ce chant qui ne me gêne pas. il se trouve dans ces bruits comme des demandes et des réponses qu'on peut interpréter comme le chant des oiseaux ou autres bruits de la nature. Ou y inventer un opéra. On projette ainsi à dessein de la même façon qu'on interprète le chant des baleines ou le brâme du cerf jusqu'à le trouver beau..., ce qui est une décision délibérée autant qu'humaine. On y assène l'illusion de quelque opéra motorisé et c'est agréable. La loi fait que ça ne dure pas assez pour qu'on s'en lasse. Comme Debussy, qui se réjouissait, en vrai de vrai musicien,  d'habiter non loin d'une voie ferrée car il écoutait et appréciait les rythmes des locomotives à vapeur, je savoure ces variétés modulantes qui parfois feulent, parfois rugissent. voire ronronnent dans les decrescendi du ralentissement. Parfois même, ça couine un peu. C'est, pour moi  un plaisir assez doux tant il est vrai que l'art n'est pas forcément dans l'intention artistique mais pllus sûrement dans la décision délibérée de l'apprécier que prend celui qui sait aimer sans se soumettre au goût dominant. Ca s'appelle être libre! En toute Humanité!
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